19 janvier 2008
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/2008
19:36
Cissé (27è; 72è) , Rodriguez (51è)pour Marseille
Audel (82è) pour VAFC
Roudet (8è) pour VAFC
48152 spectateurs
Valenciennes se remet à la faute au vélodrome
La semaine aura été très difficile pour Valenciennes, qui après sa défaite en Coupe mercredi au Parc (4-0) a de nouveau été battu hier à Marseille (3-1). Joueuse et généreuse, l’équipe d’Antoine Kombouaré a une fois de plus été punie en raison de sa détresse défensive du moment. L’OM a parfaitement su exploiter la faille.
On se doutait que la période allait être compliquée à gérer pour VA, avec le départ d’Ouaddou à la CAN et la cascade de blessures qui se sont abattues cet hiver. Cette fois on est en plein dedans. À l’extérieur, l’équipe nordiste n’y arrive pas, en raison de sa naïveté et aussi d’une certaine maladresse qu’on ne lui connaît pas à la maison. Hier, autre facteur expliquant la chute, la Canebière a eu droit au réveil de Cissé, qui comme Diané mercredi au Parc, a réussi le doublé. Dans un grand stade, quand un grand joueur se réveille, son élan balaie tout sur son passage.
Dominer n’est pas gagner
Pour exister sur l’immense pelouse du vélodrome, Kombouaré avait misé sur la fraîcheur en titularisant la paire Sebo - Audel, mais aussi sur la maîtrise technique avec le retour de Doumeng au côté de Saez, plus Belmadi et Roudet pour animer les couloirs. C’était une bonne idée et cette option montra toute sa valeur, car VA eut les meilleures idées et déploya le plus gros volume de jeu tout au long de la première période.
L’équipe nordiste, rapide pour remonter les ballons et se mettre en position de tir, put ainsi dégainer à treize reprises lors des quarante-cinq premières minutes, ce qui est considérable à l’extérieur. Et Mandanda dut s’interposer huit fois, notamment sur une frappe contrée de Roudet (10e), une reprise de Belmadi au second poteau (16e), une volée d’Audel (36e) et une nouvelle frappe de Belmadi fusante (37e). Sans doute, VA, plus entreprenant, aurait mérité d’ouvrir le score. C’est pourtant bien l’OM qui sut le faire. Les hommes de Gerets se libérèrent d’un grand poids en profitant d’un nouveau cadeau fatal, comme à Nice, comme à Lorient, comme à Paris… Repliés, attendant la faute, ils se jetèrent sur cette passe trop précipitée de Doumeng. Cana lança le TGV Cissé qu’on n’allait plus revoir (1-0, 28e)...
Après cette nouvelle séquence tragi-comique – je domine, c’est toi qui marques –, VA se trouvait donc mené à la pause alors que son gardien n’avait eu qu’à gérer trois ballons chaud jusque-là.
Hélas pour les Nordistes, les choses n’allaient pas s’arranger à la reprise. Tandis qu’on était repartis sur le même modèle, l’OM fit en effet très vite le break sur un corner très mal défendu par Penneteau et Martinez (2-0, 51e). Deuxième boulette, on ne s’en remet pas.
Le match changea alors de physionomie. VA fut obligé de pousser et de se découvrir, ce qui offrit des espaces aux Marseillais. Cissé toucha ainsi le haut de la barre (66e), juste avant que Roudet ne perde un duel devant Mandanda (68e). L' OM était verni et il put le vérifier quand un centre contré de Zenden retomba sur la tête de Cissé pour le doublé (3-0, 75e). Bien sûr c’était plié mais la fin fut intéressante quand même. L’OM assura le spectacle face à un VA très orgueilleux pour sauver l’honneur. Les hommes de Kombouaré y parvinrent. C’est Audel (3-1, 82e) qui sut adoucir une note qui reste bien trop salée au regard du match.
RICHARD GOTTE
"sports@lavoixdunord.fr"
On se doutait que la période allait être compliquée à gérer pour VA, avec le départ d’Ouaddou à la CAN et la cascade de blessures qui se sont abattues cet hiver. Cette fois on est en plein dedans. À l’extérieur, l’équipe nordiste n’y arrive pas, en raison de sa naïveté et aussi d’une certaine maladresse qu’on ne lui connaît pas à la maison. Hier, autre facteur expliquant la chute, la Canebière a eu droit au réveil de Cissé, qui comme Diané mercredi au Parc, a réussi le doublé. Dans un grand stade, quand un grand joueur se réveille, son élan balaie tout sur son passage.
Dominer n’est pas gagner
Pour exister sur l’immense pelouse du vélodrome, Kombouaré avait misé sur la fraîcheur en titularisant la paire Sebo - Audel, mais aussi sur la maîtrise technique avec le retour de Doumeng au côté de Saez, plus Belmadi et Roudet pour animer les couloirs. C’était une bonne idée et cette option montra toute sa valeur, car VA eut les meilleures idées et déploya le plus gros volume de jeu tout au long de la première période.
L’équipe nordiste, rapide pour remonter les ballons et se mettre en position de tir, put ainsi dégainer à treize reprises lors des quarante-cinq premières minutes, ce qui est considérable à l’extérieur. Et Mandanda dut s’interposer huit fois, notamment sur une frappe contrée de Roudet (10e), une reprise de Belmadi au second poteau (16e), une volée d’Audel (36e) et une nouvelle frappe de Belmadi fusante (37e). Sans doute, VA, plus entreprenant, aurait mérité d’ouvrir le score. C’est pourtant bien l’OM qui sut le faire. Les hommes de Gerets se libérèrent d’un grand poids en profitant d’un nouveau cadeau fatal, comme à Nice, comme à Lorient, comme à Paris… Repliés, attendant la faute, ils se jetèrent sur cette passe trop précipitée de Doumeng. Cana lança le TGV Cissé qu’on n’allait plus revoir (1-0, 28e)...
Après cette nouvelle séquence tragi-comique – je domine, c’est toi qui marques –, VA se trouvait donc mené à la pause alors que son gardien n’avait eu qu’à gérer trois ballons chaud jusque-là.
Hélas pour les Nordistes, les choses n’allaient pas s’arranger à la reprise. Tandis qu’on était repartis sur le même modèle, l’OM fit en effet très vite le break sur un corner très mal défendu par Penneteau et Martinez (2-0, 51e). Deuxième boulette, on ne s’en remet pas.
Le match changea alors de physionomie. VA fut obligé de pousser et de se découvrir, ce qui offrit des espaces aux Marseillais. Cissé toucha ainsi le haut de la barre (66e), juste avant que Roudet ne perde un duel devant Mandanda (68e). L' OM était verni et il put le vérifier quand un centre contré de Zenden retomba sur la tête de Cissé pour le doublé (3-0, 75e). Bien sûr c’était plié mais la fin fut intéressante quand même. L’OM assura le spectacle face à un VA très orgueilleux pour sauver l’honneur. Les hommes de Kombouaré y parvinrent. C’est Audel (3-1, 82e) qui sut adoucir une note qui reste bien trop salée au regard du match.
RICHARD GOTTE
"sports@lavoixdunord.fr"
Published by vafc
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dans
saison 2007-2008