3 mai 2008
6
03
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/2008
17:22
Lejeune (16è), Jelen (92è) pour Auxerre
Jeovânio (89è) pour VAFC
Chafni (44è), Quercia (57è) pour Auxerre
19000 spectateurs
Encore battu en Bourgogne, le VAFC n’y est plus vraiment
Hier en Bourgogne, VA a été le sparring-partner idéal, celui qu’Auxerre attendait pour assurer son maintien sans trembler plus longtemps (2-0). Les Bourguignons ont juste eu besoin d’un peu d’envie pour pousser à la faute une équipe nordiste éteinte, qui n’a jamais su se montrer dangereuse quand son entraîneur réclamait de l’audace. Elle reste douzième, voit la première partie de tableau s’éloigner et se rapproche toujours plus des vacances avant l’heure.
Zéro occasion franche, c’est du jamais vu cette saison pour Valenciennes. Hier, l’équipe d’Antoine Kombouaré a été en dessous de tout face à un Auxerre sans relief, mais logique vainqueur. Les hommes de Fernandez ont su se procurer quelques occasions en profitant des erreurs nordistes. VA, lui, a fauté derrière, devant et au milieu. Il est temps que la saison se termine. Terriblement déçu, le coach ne l’a pas dit comme ça. Il a juste pu se féliciter de l’engueulade entre ses joueurs au retour dans les vestiaires. Pour Kombouaré, quand on a été aussi mauvais, il est normal de s’expliquer entre hommes. La confiance est à ce prix.
Trop passif
Pour les Auxerrois et leur dispositif prudent en 5-4-1, le plus difficile devait être de marquer sans s’exposer. Ils y parvinrent pourtant sur leur première occasion. Kevin Lejeune, le jeune attaquant originaire de Cambrai, exploita à merveille un ballon mal dégagé. Avec l’aide de Niculae, il entra comme dans du beurre au coeur de la défense pour marquer de près (1-0, 17e). Pour son malheur, VA avait été passif, trop passif, un peu comme lors de l’ouverture du score de Nancy la semaine dernière.
Il fallait se régaler de ce but car la suite fut plus ou moins endormie, plus que moins d’ailleurs. Très tôt, tout devenait en effet plus compliqué pour les Nordistes. Comme prévu les Bourguignons ne dominaient pas et sortaient encore moins. Mais ils contraient vite et bien grâce à la précision de passe de Pedretti. Ils faillirent ainsi doubler la mise en obtenant un corner qui amena une scène brûlante. Sur ce coup-là, VA retrouva sa solidarité pour repousser deux frappes (29e).
Offensivement, VA ne parvenait que rarement à pénétrer dans les trente derniers mètres auxerrois. Il devait s’en remettre à de longs centres inoffensifs ou à des frappes non cadrées de Roudet (32e), Jeovânio (35e) ou à une tête de Ouaddou sur corner sans frayeur pour Riou (45e).
L’AJA ne tenta même pas d’emballer le match après la pause. Elle continua à contrer une équipe sans imagination, impuissante devant son bloc qui ne bouchait le passage. Les seules opportunités vinrent encore de corners (63e, 64e) ou de tirs lointains de Doumeng (81e ), ou Bezzaz (84e). Rien de folichon.
Auxerre se contenta de deux occasions. Une mauvaise relance de Traoré faillit profiter à Lejeune, qui tira au-dessus (70e). Et il planta le coup de poignard dans les arrêts de jeu. En contre bien sûr, avec Jelen, alors que Savidan protestait devant pour une main sur son coup franc contré, tandis que Traoré et Penneteau réclamaient derrière un hors-jeu (2-0, 92e). Rien de bon, vraiment rien de bon à retenir de cette soirée.
Hier en Bourgogne, VA a été le sparring-partner idéal, celui qu’Auxerre attendait pour assurer son maintien sans trembler plus longtemps (2-0). Les Bourguignons ont juste eu besoin d’un peu d’envie pour pousser à la faute une équipe nordiste éteinte, qui n’a jamais su se montrer dangereuse quand son entraîneur réclamait de l’audace. Elle reste douzième, voit la première partie de tableau s’éloigner et se rapproche toujours plus des vacances avant l’heure.
Trop passif
Pour les Auxerrois et leur dispositif prudent en 5-4-1, le plus difficile devait être de marquer sans s’exposer. Ils y parvinrent pourtant sur leur première occasion. Kevin Lejeune, le jeune attaquant originaire de Cambrai, exploita à merveille un ballon mal dégagé. Avec l’aide de Niculae, il entra comme dans du beurre au coeur de la défense pour marquer de près (1-0, 17e). Pour son malheur, VA avait été passif, trop passif, un peu comme lors de l’ouverture du score de Nancy la semaine dernière.
Il fallait se régaler de ce but car la suite fut plus ou moins endormie, plus que moins d’ailleurs. Très tôt, tout devenait en effet plus compliqué pour les Nordistes. Comme prévu les Bourguignons ne dominaient pas et sortaient encore moins. Mais ils contraient vite et bien grâce à la précision de passe de Pedretti. Ils faillirent ainsi doubler la mise en obtenant un corner qui amena une scène brûlante. Sur ce coup-là, VA retrouva sa solidarité pour repousser deux frappes (29e).
Offensivement, VA ne parvenait que rarement à pénétrer dans les trente derniers mètres auxerrois. Il devait s’en remettre à de longs centres inoffensifs ou à des frappes non cadrées de Roudet (32e), Jeovânio (35e) ou à une tête de Ouaddou sur corner sans frayeur pour Riou (45e).
L’AJA ne tenta même pas d’emballer le match après la pause. Elle continua à contrer une équipe sans imagination, impuissante devant son bloc qui ne bouchait le passage. Les seules opportunités vinrent encore de corners (63e, 64e) ou de tirs lointains de Doumeng (81e ), ou Bezzaz (84e). Rien de folichon.
Auxerre se contenta de deux occasions. Une mauvaise relance de Traoré faillit profiter à Lejeune, qui tira au-dessus (70e). Et il planta le coup de poignard dans les arrêts de jeu. En contre bien sûr, avec Jelen, alors que Savidan protestait devant pour une main sur son coup franc contré, tandis que Traoré et Penneteau réclamaient derrière un hors-jeu (2-0, 92e). Rien de bon, vraiment rien de bon à retenir de cette soirée.
RICHARD GOTTE
"lavoixdunord.fr"
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Published by vafc
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dans
saison 2007-2008