13 juin 2008
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Le RC Lens a officialisé hier l’arrivée du défenseur Éric Chelle pour trois ans. « Si j’avais eu un fils, j’aurais aimé qu’il lui ressemble », a expliqué Daniel Leclercq, pour beaucoup dans le transfert de son ancien protégé à Valenciennes, qui a choisi Lens alors qu’il était convoité par des clubs de L 1.
– Pourquoi avoir choisi Lens en Ligue 2 alors que vous pouviez continuer à jouer en Ligue 1 ?
« Dans ma carrière, j’ai commencé à jouer en première division de district avec l’équipe C de Martigues pour gagner un survêtement et une paire de "crampons", alors la Ligue 2 ne me fait pas peur (rires). Plus sérieusement, venir ici représente beaucoup pour moi car même en Ligue 2, Lens reste un grand club. Il y a un super challenge à relever et une superbe aventure humaine à vivre, car pour moi, le foot c’est d’abord une aventure humaine. »
– La présence de Daniel Leclercq est-elle pour beaucoup dans votre arrivée ?
« C’est clair qu’elle a beaucoup compté. On se respecte et on s’apprécie beaucoup, même s’il en m’en a fait beaucoup baver au début à Valenciennes. C’est un peu comme un deuxième père, il est même venu à mon mariage il y a trois ans à Marseille. Daniel Leclercq, c’est un « monsieur », parfois, il peut même faire un peu peur (rires). »
– Vous auriez signé à Lens s’il n’avait pas été là ?
« C’est lui qui a parlé de moi à Gervais Martel, si je suis Lensois aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à lui. Mais s’il n’avait pas été là et que Lens m’avait contacté, je serais sans doute venu aussi. »
– Vous étiez pourtant très bien à Valenciennes… « J’ai un pincement au coeur car je quitte un club qui m’a tout donné, j’ai vécu des moments inoubliables avec les autres joueurs, les dirigeants et le public. Au niveau sportif et humain, VA, ce n’était que du bonheur. Mais j’ai 30 ans, j’arrive à un âge où je me dis qu’il faut connaître autre chose, relever de nouveaux défis personnels et collectifs. »
– Ceux de Lens, après une saison catastrophique, ne vous font donc pas peur ?
« Au contraire, je viens de visiter les installations, et je suis comme un gamin de 15 ans, je suis impatient que la saison commence. J’ai également hâte de montrer à ceux qui douteraient de mes choix que j’ai pris la bonne décision en rejoignant le Racing. Je sais qu’ici je peux vivre des grands moments, à commencer par une montée en Ligue 1. »
STÉPHANE CARPENTIER
"lavoixdunord.fr"
« Dans ma carrière, j’ai commencé à jouer en première division de district avec l’équipe C de Martigues pour gagner un survêtement et une paire de "crampons", alors la Ligue 2 ne me fait pas peur (rires). Plus sérieusement, venir ici représente beaucoup pour moi car même en Ligue 2, Lens reste un grand club. Il y a un super challenge à relever et une superbe aventure humaine à vivre, car pour moi, le foot c’est d’abord une aventure humaine. »
– La présence de Daniel Leclercq est-elle pour beaucoup dans votre arrivée ?
« C’est clair qu’elle a beaucoup compté. On se respecte et on s’apprécie beaucoup, même s’il en m’en a fait beaucoup baver au début à Valenciennes. C’est un peu comme un deuxième père, il est même venu à mon mariage il y a trois ans à Marseille. Daniel Leclercq, c’est un « monsieur », parfois, il peut même faire un peu peur (rires). »
– Vous auriez signé à Lens s’il n’avait pas été là ?
« C’est lui qui a parlé de moi à Gervais Martel, si je suis Lensois aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à lui. Mais s’il n’avait pas été là et que Lens m’avait contacté, je serais sans doute venu aussi. »
– Vous étiez pourtant très bien à Valenciennes… « J’ai un pincement au coeur car je quitte un club qui m’a tout donné, j’ai vécu des moments inoubliables avec les autres joueurs, les dirigeants et le public. Au niveau sportif et humain, VA, ce n’était que du bonheur. Mais j’ai 30 ans, j’arrive à un âge où je me dis qu’il faut connaître autre chose, relever de nouveaux défis personnels et collectifs. »
– Ceux de Lens, après une saison catastrophique, ne vous font donc pas peur ?
« Au contraire, je viens de visiter les installations, et je suis comme un gamin de 15 ans, je suis impatient que la saison commence. J’ai également hâte de montrer à ceux qui douteraient de mes choix que j’ai pris la bonne décision en rejoignant le Racing. Je sais qu’ici je peux vivre des grands moments, à commencer par une montée en Ligue 1. »
STÉPHANE CARPENTIER
"lavoixdunord.fr"
Published by vafc
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dans
saison 2008-2009