C'est ce qu'on appelle le jeu des chaises musicales. Alors que Paul Le Guen a confirmé hier qu'il ne serait plus l'entraîneur du PSG la saison prochaine, le favori pour le remplacer sur le banc du Parc n'est autre qu'Antoine Kombouaré. Dans la capitale, on a d'ailleurs confirmé dans l'après-midi « que le nom du successeur de Paul Le Guen sera rendu public dans les prochaines semaines ». Voilà qui ne manque pas de piment, alors que les deux équipes s'affronteront le 23 mai, à Nungesser, lors de l'avant-dernière journée de L1.
Mais le coach de Valenciennes, injoignable hier, n'est pas du genre à commenter ce genre d'événements. Surtout quand la saison du VAFC n'est pas terminée. Et que son maintien n'est pas encore mathématiquement assuré, même s'il est très bien avancé. Il ne devrait pas en dire beaucoup plus ce matin lors du point presse organisé au Mont Houy pour la reprise de l'entraînement. Quant à son président, Francis Decourrière, joint lui aussi, il vient de perdre son père, et a donc autre chose à faire que de rebondir sur le sujet. Mais Kombouaré a le profil idoine. Ancien de la maison parisienne (de 1990 à 1995), il n'a jamais caché son attachement pour le PSG, aussi fort que celui qui le lie à Nantes, son club formateur. Proche de Le Guen, il l'est aussi d'Alain Roche. Le directeur sportif, avec qui il partage sa passion pour le golf, vient de voir ses prérogatives étendues. Le plus gros écueil : le contrat du Kanak, qui court jusqu'en 2013. Mais après quatre saisons dans le Nord, dont une dernière particulièrement éprouvante, Kombouaré verrait peut-être d'un bon oeil l'offre d'un club comme Paris.