11 février 2007
7
11
/02
/février
/2007
17:31
Keseru(79è); Guillon(86è) pour Nantes
Savidan(18è,49è,72è,88è); Dufresne(75è) pour VAFC
Cetto(60è)pour Nantes
Doumeng(38è);Rippert(43è);Savidan(67è); Dufresne(91è) pour VAFC
Payet (63è) pour Nantes
24761 spectateurs
1er but de Savidan
2ème but de Savidan
3ème but de Savidan
but de Dufresne
Steve Savidan met le VAFC sur une meilleure orbite
Au terme d’un match un peu fou et à l’enjeu terrible, les Valenciennois ont d’abord fait l’essentiel, défendre en bloc. Le réalisme de Savidan a ensuite fait la différence face à des Nantais qui n’ont jamais abdiqué.
La victoire du Paris-Saint-Germain quelques minutes avant cette opposition de mal classés ne donnait guère le choix aux Nantais et aux Valenciennois. Il fallait sortir le bleu de chauffe pour ramener des points. Chacun avait donc sorti son joker, Zaïri côté canari et Jeovânio côté valenciennois, Doumeng montant donc d’un cran. Sur leur pelouse, les Nantais prirent donc les choses en main, démarrant les attaques de l’arrière. Il fallait bousculer ce bloc valenciennois. Signorino et Cetto apportèrent donc le surnombre et Penneteau commença le ménage devant sa cage (6e).
Diallo, terriblement empoisonnant, et Pieroni, en menace permanente, commencèrent à semer le trouble dans une défense qui défendait de plus en plus bas. VA était en quelque sorte pris entre le marteau et l’enclume, gêné par les longues balles dans le dos vers Diallo lorsqu’il jouait haut et contrarié par le jeu devant sa surface de Pieroni et Zaïri.
Savigol, goal, goal, goal !
Le coup franc victorieux de Doumeng, merveilleusement travaillé et dévié par Savidan, apporta une touche de confiance aux Valenciennois (18 e). Dans leur position, les canaris n’avaient même pas la liberté d’accuser le coup. Ils déployèrent donc leurs ailes pour fondre sur le but de Penneteau.
Le portier de VA fut alors immense avec un « i » plus que majuscule. Sorti à droite à la rencontre de Diallo, il revint dare-dare claquer une manchette du bras gauche à son poteau opposé pour enlever la tête de Pieroni (20e). Le Belge trouva la blague de mauvais goût sur une nouvelle sortie du Corse dans ses pieds (31e).
Le plus dur n’était pas encore fait, malgré une application incroyable en défense. Nantes décida d’appuyer très fort dès la reprise et se fit contrer sur une magnifique passe de Dufresne pour Savidan (0-2, 49e).
En contenant ensuite la furia locale, VA s’offrit le sursis suffisant pour exploser en contre. Mais que les dix minutes qui suivirent ce deuxième but furent pénibles ! Norbert centra sur la barre (54e), la Beaujoire hurla sa colère sur un tacle limite de Chelle sur Diallo qui réclamait penalty (55e). Penneteau, décidément béni des dieux, vit la tête suivante de Diallo heurter le poteau lui revenir dans le dos et repartir vers le but.
D’un arrêt réflexe, il frustra un peu plus un public de plus en plus boudeur (58e). Payet s’écroula ensuite dans la surface, sans réaction de M. Duhamel (59e).
Bousculés, apathiques, devancés dans l’attaque de balle, les Valenciennois se remirent dans le bon sens. La précision de Dufresne et le réalisme de Savidan placèrent VA en position favorable (0-3, 72e). Savigol renvoya l’ascenseur dans la foulée sur une merveille de dosage (0-4).
Nantes était peut-être dans la fosse, mais pas encore mort. Keseru adoucit la note avant que Guillon relance l’espoir (2-4, 87e). Mais les canaris partaient de trop loin et Savidan se chargea de leur rappeler que la fin de saison allait être implacablement douloureuse.
Au terme d’un match un peu fou et à l’enjeu terrible, les Valenciennois ont d’abord fait l’essentiel, défendre en bloc. Le réalisme de Savidan a ensuite fait la différence face à des Nantais qui n’ont jamais abdiqué.
La victoire du Paris-Saint-Germain quelques minutes avant cette opposition de mal classés ne donnait guère le choix aux Nantais et aux Valenciennois. Il fallait sortir le bleu de chauffe pour ramener des points. Chacun avait donc sorti son joker, Zaïri côté canari et Jeovânio côté valenciennois, Doumeng montant donc d’un cran. Sur leur pelouse, les Nantais prirent donc les choses en main, démarrant les attaques de l’arrière. Il fallait bousculer ce bloc valenciennois. Signorino et Cetto apportèrent donc le surnombre et Penneteau commença le ménage devant sa cage (6e).
Diallo, terriblement empoisonnant, et Pieroni, en menace permanente, commencèrent à semer le trouble dans une défense qui défendait de plus en plus bas. VA était en quelque sorte pris entre le marteau et l’enclume, gêné par les longues balles dans le dos vers Diallo lorsqu’il jouait haut et contrarié par le jeu devant sa surface de Pieroni et Zaïri.
Savigol, goal, goal, goal !
Le coup franc victorieux de Doumeng, merveilleusement travaillé et dévié par Savidan, apporta une touche de confiance aux Valenciennois (18 e). Dans leur position, les canaris n’avaient même pas la liberté d’accuser le coup. Ils déployèrent donc leurs ailes pour fondre sur le but de Penneteau.
Le portier de VA fut alors immense avec un « i » plus que majuscule. Sorti à droite à la rencontre de Diallo, il revint dare-dare claquer une manchette du bras gauche à son poteau opposé pour enlever la tête de Pieroni (20e). Le Belge trouva la blague de mauvais goût sur une nouvelle sortie du Corse dans ses pieds (31e).
Le plus dur n’était pas encore fait, malgré une application incroyable en défense. Nantes décida d’appuyer très fort dès la reprise et se fit contrer sur une magnifique passe de Dufresne pour Savidan (0-2, 49e).
En contenant ensuite la furia locale, VA s’offrit le sursis suffisant pour exploser en contre. Mais que les dix minutes qui suivirent ce deuxième but furent pénibles ! Norbert centra sur la barre (54e), la Beaujoire hurla sa colère sur un tacle limite de Chelle sur Diallo qui réclamait penalty (55e). Penneteau, décidément béni des dieux, vit la tête suivante de Diallo heurter le poteau lui revenir dans le dos et repartir vers le but.
D’un arrêt réflexe, il frustra un peu plus un public de plus en plus boudeur (58e). Payet s’écroula ensuite dans la surface, sans réaction de M. Duhamel (59e).
Bousculés, apathiques, devancés dans l’attaque de balle, les Valenciennois se remirent dans le bon sens. La précision de Dufresne et le réalisme de Savidan placèrent VA en position favorable (0-3, 72e). Savigol renvoya l’ascenseur dans la foulée sur une merveille de dosage (0-4).
Nantes était peut-être dans la fosse, mais pas encore mort. Keseru adoucit la note avant que Guillon relance l’espoir (2-4, 87e). Mais les canaris partaient de trop loin et Savidan se chargea de leur rappeler que la fin de saison allait être implacablement douloureuse.
Equipe de Nantes:
Barthez ; Norbert, Cetto (cap.), Pierre, Signorino (Guillon, 46e) ; Dimitrijevic, Saïdou ; Zaïri (Da Rocha, 78e), Payet ; Diallo, Pieroni (Keserü, 65e). Remplaçants non entrés en jeu : Heurtebis (g.), Oliech, Rossi, Das Neves. Entraîneur : Georges Eo.
Barthez ; Norbert, Cetto (cap.), Pierre, Signorino (Guillon, 46e) ; Dimitrijevic, Saïdou ; Zaïri (Da Rocha, 78e), Payet ; Diallo, Pieroni (Keserü, 65e). Remplaçants non entrés en jeu : Heurtebis (g.), Oliech, Rossi, Das Neves. Entraîneur : Georges Eo.
Equipe du VAFC:
Penneteau ; Mater (M. Traoré, 46e), Chelle, Flachez, Rippert (Bezzaz, 69e) ; Jeovânio, Paauwe ; Doumeng (Dossevi, 78e), Roudet ; Savidan, Dufresne (cap. ). Remplaçants non entrés en jeu : Grondin (g.), Bratu, Haddad, Hassli. Entraîneur : Antoine Kombouaré.
PHILIPPE GUILBAUD
"la voix des sports"
Published by vafc
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dans
saison 2006-2007