Guillaume Rippert
Ancien défenseur du FC Nantes, désormais à Valenciennes.
Demain soir (19 h), à La Baule, le VAFC (L1) affronte en amical les Canaris (Ligue 2). Une belle revanche pour vous qui avez été formé mais non retenu par le FC Nantes...
Je ne prends pas ça comme une revanche car je suis parti en très bons termes. Je n'ai absolument pas la rage contre eux. J'admire et je respecte ce club.
Vous restez sur une belle saison en Ligue 1 avec plus de 30 titularisations. Pensez-vous que les techniciens nantais se sont trompés sur votre compte?
Ils se sont peut-être trompés mais ils ne m'ont jamais dit non plus que je n'avais pas le niveau de la L1. A 17 ans, on m'a simplement dit d'être patient. J'ai attendu mais rien n'est venu. Je voyais les autres monter en pro et moi, je continuais de me morfondre en CFA. Je me suis dit qu'il fallait arrêter de me prendre pour un con ! A 20 ans, j'ai donc dû rebondir à Valenciennes (Ligue 2).
Une formation qui vous fait confiance...
C'est sûr, je viens même de resigner pour deux saisons supplémentaires, sans en faire la demande. Mais j'ai surtout la chance d'avoir un entraîneur [Antoine Kombouaré] qui a eu l'audace de me lancer quand je n'avais que 20 ans !
Quel regard portez-vous sur la descente aux enfers du FCNA la saison passée ?
Ça me fait mal au coeur. Mais sans être méchant, c'est plutôt logique. Cela fait trois ou quatre saisons que le club était sur la corde raide. Pourtant, il n'a rien changé.
Le VAFC la joue secret défense
Encore un effort. Alors que le groupe valenciennois se prépare à Pornic, les dirigeants du VAFC poursuivent leurs recherches. La cible : un défenseur central. « Avec les départs de Maxence Flachez à Grenoble et de Ludovic Liron à Amiens, on est un peu dépourvu sur ces postes. D'autant qu'Abdes Ouaddou et Eric Chelle devraient disputer la Coupe d'Afrique des nations début 2008 », explique Antoine Kombouaré, l'entraîneur. Les Nordistes, qui avaient signé dès la première semaine du mercato Grégory Pujol et David Ducourtioux, sont cette fois plus attentistes.
« Beaucoup de clubs attendaient d'avoir un entraîneur en place pour recruter. Maintenant, il y a beaucoup plus de monde sur certains joueurs », indiquait Francis Décourrière, le président valenciennois, en début de semaine.