Dimanche soir, Valenciennes pourrait se retrouver relégable (18e) en cas de contre-performance contre Nancy...
ou alors 11 e s'il venait à s'imposer pendant que les autres se neutralisent. Ce n'est pas tout à fait pareil et ce grand écart peut donner le vertige.
Avant ce match dont l'importance n'est plus à démontrer, Philippe Montanier a toutefois conservé sa sérénité et sa concentration tout au long de la semaine en évitant d'augmenter la pression après le bon point pris à Saint-Étienne. Alors que par-ci par-là on entend des mots plus hauts que les autres, le technicien est resté sur sa ligne de conduite. « Nous, on préfère garder toute notre énergie dans le travail », a-t-il expliqué.
Selon lui, « les joueurs sont volontaires, à fond sur l'objectif, prêts à en faire plus » pour vaincre ce signe indien qui les prive de victoire à Nungesser depuis deux mois (dernier succès contre Brest 3-0 le 17 février). À titre personnel, la lutte féroce pour le maintien ne l'ébranle pas, alors que le nouveau stade commence à scintiller de partout. « Moi je suis plutôt fier d'avoir cette responsabilité. Soit la responsabilité vous écrase, soit elle vous élève. Je suis plutôt pour la seconde voie », lance-t-il, déterminé.
Dernier rempart, qu'il ne maîtrise pas : l'adversaire. « Nancy a réussi à faire sur les quatre derniers matchs ce qu'on n'a pas fait en prenant huit points sur douze. Il n'a pas encaissé de but, va très vite en contre... » Montanier a élevé le curseur « méfiance » au maximum. Pour lui, « l'ouverture du score sera très importante. »
R. G.