Une grande bouffée d’oxygène. Au coup de sifflet final, Valenciennes pouvait respirer un peu mieux. Le VAFC a renoué avec la victoire après quatre journées de disette. Mais c’est le souffle court et haletant que les supporters valenciennois ont assisté à la victoire des leurs face à Nancy, qui pouvait prétendre en cas de victoire à la deuxième place du classement.
A peine le temps de reprendre sa respiration après avoir pris place dans les travées de Nungesser que Steve Savidan profitait d’une erreur de relance nancéenne pour ouvrir son pied... et la marque, sur un tir contré qui prenait à contre-pied Olivier Sorin. Ce n’était que la première minute… Ensuite, ce but salvateur au final, est presque venu trop tôt pour les Valenciennois qui se sont trop rapidement mis à reculer pour éteindre toutes les étincelles lancées par Nancy, venu dans le Nord pour défendre un nouveau statut et continuer à jouer les troubles-fêtes en haut du classement. Car hormis une frappe trop enlevée de Paauwe à la demi-heure de jeu et un coup franc magistral de Savidan de 35 mètres qui atterrit sur la barre juste après la reprise, le public valenciennois a courbé l’échine en même temps que les joueurs pour sauvegarder le résultat.
« C’est la victoire de la solidarité, note l’entraîneur valenciennois Antoine Kombouaré. Ce soir (dimanche, ndlr), on a été en difficulté mais on s’est battu ». Car, paradoxalement, c’est quand les Valenciennois ont produit l’une des moins bonnes prestations de ces dernières semaines, au regard de ce qu’ils ont pu proposer à Lyon ou à Marseille, qu’ils ont su aller chercher une victoire très importante. « C’est la preuve que la récompense du travail arrive tout de même à un moment donné », enchaîne-t-il.
Avec cette victoire, Valenciennes, qui reste néanmoins quinzième, respire un peu mieux au classement en laissant à quatre longueurs son premier poursuivant, Monaco... Qui n’est autre que le prochain adversaire du VAFC. Inutile de dire qu’un bon résultat sur le rocher, donnerait une nouvelle bouffée d’oxygène aux Valenciennois.
FLORENT STEINLING
"Nordéclair.fr"