11 janvier 2008
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En difficulté à l’extérieur, Saint-Etienne espère débuter l’année 2008 avec un bon résultat à Valenciennes. Mais les Verts n’auront pas la faveur des pronostics face à VA, 2e meilleure équipe de L1 à domicile.
par Nicolas Cerbelle
Les échos de la rencontre Sixième de Ligue 1, Valenciennes ne craint rien à Nungesser. Les Nordistes n’y ont toujours pas connu la défaite cette saison (7 victoires et 2 nuls) Dans leur forteresse imprenable, les hommes d’Antoine Kombouaré promettent l’enfer aux Stéphanois. «Je garde à l’esprit que c’est une équipe qui nous a battus 3-1 à l’aller. On a une revanche à prendre. On sait que Saint-Etienne est très fort à domicile mais moins à l’extérieur», explique ainsi l’entraîneur sur le site du VAFC. A domicile, les coéquipiers de Steve Savidan restent ainsi sur trois écrasantes victoires 3-0 face à Caen, Rennes et Auxerre. Samedi, les Nordistes tenteront de rééditer la performance. Déjà solide défensivement, les dirigeants ont recruté à la trêve le rugueux uruguayen Williams Martinez, passé par le club anglais de West Bromwich Albion. Il pourrait être retenu dans le groupe à l’occasion de cette 20e journée. La situation est loin d’être idyllique côté stéphanois. Dixièmes, les Verts restent sur trois défaites consécutives toutes compétitions confondues. Eliminés de la Coupe de France par Auxerre (3-2 a.p.) le week-end dernier, ils doivent une revanche à leurs nombreux supporters. La partie est loin d’être gagnée. En grande difficulté loin de ses bases, Saint-Etienne sera en plus privé de plusieurs joueurs clés, partis disputer la Coupe d’Afrique des Nations. Le Guinéen Pascal Feindouno, le Sénégalais Bayal Sall et l'Ivoirien Siaka Tiéné ont tous trois rejoint leur sélection respective. Laurent Roussey pourra en revanche compter sur ses deux attaquants les plus prolifiques, Gomis (5 buts) et Ilan (4 réalisations).
Composition des groupes :
Valenciennes
Non communiqué
Saint-Etienne
Non communiqué Ils ont dit…
Interrogé sur le site du club, l’entraîneur de Valenciennes Antoine Kombouaré avoue redouter les Verts : «On va tout faire pour s’imposer à domicile mais on aura une opposition très difficile. Saint-Etienne a quelques soucis et voudra bien repartir en championnat. J’ai entendu que c’était un match important pour eux, mais il l’est aussi pour nous. Il faudra un grand Valenciennes samedi.» Le capitaine de Saint-Etienne,
Loïc Perrin, ne veut pas exagérer l’importance du déplacement à Valenciennes même s’il reconnaît l’importance du match. «A mon sens, il s’agit d’un match comme un autre, un match où il y aura de la pression mais pas plus que d’habitude. Valenciennes est une grosse équipe chez elle. Nous avons toujours confiance en nos qualités. Nous allons essayer d’obtenir un résultat. J’espère que la chance va nous sourire. Lors des deux derniers matches nous touchons trois fois les poteaux», a-t-il expliqué dans les colonnes du Progrès.
Historique des confrontations :
Valenciennes et Saint-Etienne ne se sont affrontés qu’à 23 reprises en Ligue 1. Le bilan est favorable aux Verts (8 victoires, 9 nuls, 6 défaites). Néanmoins, les coéquipiers de Jérémy Janot restent sur une défaite (1-0) la saison dernière. Ces derniers ne partiront d’ailleurs pas favoris étant donné leur faible rendement à l’extérieur (5 points en 10 matches). 2006-2007 : Valenciennes - Saint-Etienne 1-0
1992-1993 : Valenciennes - Saint-Etienne 0-0
1981-1982 : Valenciennes - Saint-Etienne 0-2
1979-1980 : Valenciennes - Saint-Etienne 0-1
1978-1979 : Valenciennes - Saint-Etienne 0-0
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saison 2007-2008
10 janvier 2008
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09:04
Auteur d’une remarquable première partie de saison, Rudy Mater compte repartir de plus belle samedi face à Saint-Étienne, dans son jardin de Nungesser. À 27 ans, le défenseur né à Valenciennes a gagné en constance et en maturité. Il veut aller encore plus loin.
– Rudy, vous enchaînez les gros matchs, à la maison mais aussi à l’extérieur. Vous sentez-vous plus fort cette saison ?
« Je ne sais pas. Il est vrai que ça marche bien pour moi. Le coach m’a dit récemment qu’il était content de mes performances. C’est une belle satisfaction, mais ça ne suffit pas. Je dois continuer à travailler dur car j’ai encore des paliers à franchir. Je pense que je gère mieux mes efforts. En tant qu’hyperactif, je dois être plus calme, ne pas m’énerver, être moins euphorique. Je sais aussi mieux me préparer en déplacement pour aborder les matchs comme à Nungesser. Ça, c’est positif. »
– Vous jouez sur trois postes (1). C’est difficile, la polyvalence ?
« Je ne comprends pas un joueur qui ne veut pas être polyvalent. Si le coach juge que c’est bien, il a ses raisons… C’est sûr qu’à gauche, je ne suis pas sur mon bon pied, mais tout me va à partir du moment où je joue (il compte cette saison 16 titularisations en 19 journées). En fait, je pense que la polyvalence est un atout pour un joueur. »
– Est-ce que ça vous agace quand on confine Valenciennes au rang de petite équipe ou d’équipe surprise ?
« Écoutez, il n’y a pas trop de bruits autour de nous et ça nous va bien. Nous faisons notre petit bonhomme de chemin, tranquillement. On verra seulement à la fin si on est l’équipe surprise comme disent les médias. L’an dernier, on disait que VA devait descendre… On est là et on a faim. On montre qu’on est une équipe qui a son mot à dire. »
– Que pensez-vous de Saint-Étienne ?
« Une grosse équipe avec un gros effectif. Mais peu importe pour nous, il faut qu’on gagne, c’est aussi simple que ça. À la maison, on est Valenciennes. Ça doit vouloir dire quelque chose. »
– Pourquoi ? Pour préserver votre invincibilité à domicile ?
« Oui, par exemple. Cette invincibilité, ce n’est pas rien et il faut conserver cette dynamique. Mais on doit aussi battre Saint-Étienne parce qu’on reste sur deux défaites. On n’aime pas perdre et chaque victoire nous fait du bien. Voilà pourquoi on veut gagner à nouveau. Il n’y a aucune mauvaise pression. On va se lâcher. »
RICHARD GOTTE
1. – Latéral droit, latéral gauche et milieu droit
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saison 2007-2008
9 janvier 2008
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Williams Guillermo Martinez a découvert son nouvel univers hier. Visite médicale, rencontre avec le staff et ses nouveaux équipiers, puis léger footing après un long voyage en avion, la journée a été chargée… Présenté en fin d’après-midi, le défenseur de belle réputation a donné l’image d’un joueur sûr de son choix et décidé à réussir.
Le plus singulier dans l’histoire, c’est qu’Antoine Kombouaré s’en serait bien passé. « Je n’ai qu’une parole. Si Éric (Chelle) ne s’était pas blessé, nous n’aurions pris personne cet hiver. Là, avec le départ d’Abdes (Ouaddou) pour la CAN, il nous manquait quelqu’un sur le poste. L’arrivée de Williams (Martinez) était devenue urgente et indispensable. »
« Tout a été fait vite et bien »
Puisque VA n’a pas eu le choix, Kombouaré s’est réjoui d’accueillir dans son équipe un joueur qui lui a tapé dans l’oeil quand son ami recruteur Éric Martin le lui a présenté. « C’est un garçon sur lequel on travaille depuis sept-huit mois au cas où. On le connaît parfaitement. C’est un défenseur avant tout. » Quand il dit cela, l’entraîneur a les yeux qui brillent. « Il est dur sur l’homme, défend comme j’aime, en avançant. » Le président Francis Decourrière a chaleureusement salué cette arrivée qui, selon lui, correspond bien à la politique du club. « La filière sud-américaine nous réussit bien. Williams est une recrue très intéressante, qui cadre avec notre projet. Ce que j’apprécie par ailleurs, c’est l’ambiance au club. Tout a été fait vite et bien. Carlos Sanchez nous a donné des infos très intéressantes sur lui. Et il l’a appelé personnellement pour le convaincre de signer chez nous ! » Carlos Sanchez, la perle colombienne dénichée en Uruguay, a en plus joué, hier, au grand frère pour accueillir Williams Martinez qui a apprécié. « Je suis content car j’ai été très bien accueilli par tout le monde, en particulier le coach et Carlos (Sanchez) qui m’attendait comme un ami. » L’Uruguayen a avoué qu’il allait découvrir un championnat dont il n’a eu que quelques échos de la part de ses ex-équipiers Diego Perez (Monaco) et Vargas (Sochaux). Plusieurs expériences, en particulier des passages en Argentine et en Angleterre, lui ont forgé un caractère bien trempé qui en faisait ces derniers mois un capitaine respecté et influent dans son club. « L’idée de progresser à Valenciennes, qui travaille bien, me plaît beaucoup. Je viens pour progresser et aller le plus haut possible avec cette équipe. J’aime les challenges et ma mission sera d’empêcher Valenciennes de prendre des buts. » Williams Martinez a balancé sa tirade fièrement devant les objectifs. On devine un gros caractère, l’âme d’un leader. VA attend désormais la lettre de sortie de la Fédération uruguayenne pour qualifier son joueur. Martinez suivra son premier entraînement valenciennois ce matin. DIGEST. – 25 ans, né le 18 décembre 1982 à Montevideo (Uruguay). 1,83 m, 83 kg. Défenseur central. International (1 sélection).
Palmarès : vainqueur du tournoi d’ouverture en Uruguay (2007).
Parcours : Defensor Sporting Montevideo (Uruguay, 2001-2003), Ferro Carril Oeste (Argentine, 2003-2004), Defensor (Uru., 2004-2006), West Browich (Ang., janvier-juin 2006), Defensor (Uru., 2006-2007).
RICHARD GOTTE
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saison 2007-2008
3 janvier 2008
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VA pensait pouvoir être dispensé de mercato. La blessure de Chelle conjuguée au départ de Ouaddou pour la CAN a modifié ses plans. Le VAFC sait depuis hier qu’il va devoir recruter un défenseur central.
Hier midi, Antoine Kombouaré croyait encore dur comme fer pouvoir garder son groupe intact. « Le mercato, je suis contre et on agira seulement en cas de force majeure. Je pars du principe que je me suis engagé avec les joueurs qui sont là. J’ai donné ma confiance au groupe qui m’a donné satisfaction. » Quelques heures plus tard, l’entraîneur a dû déchanter face aux conclusions du staff médical. Blessé à Nice le 22 décembre, Éric Chelle souffre d’une déchirure à la cuisse qui le tiendra éloigné quelques semaines. Comme Abdes Ouaddou rejoindra la sélection marocaine pour la CAN dès la semaine prochaine, VA ne dispose plus que d’un titulaire potentiel en défense centrale avec David Sommeil. Trop peu pour tenir le choc en janvier (quatre matchs de L1 plus un quart de finale de Coupe de la Ligue).
Plusieurs pistes
Le club nordiste est donc contraint d’activer les pistes qu’il suit depuis plusieurs semaines. Les deux principales mènent dans des directions très différentes. Éric Martin et sa filière sud-américaine (avec Carlos Curbelo) ont repéré Williams Martinez (1,81 m, 78 kg), le capitaine du Defensor Sporting, leader du championnat uruguayen. À 25 ans, ce défenseur puissant et visiblement bon de la tête, considéré comme l’un des meilleurs dans son pays, compte une sélection. Il a le profil d’un leader et ne refuse jamais l’obstacle. Après une première expérience en Europe (West Bromwich, Angleterre, en 2006), il est prêt à retenter sa chance. Problème, VA n’est pas seul sur le coup car Nancy et Saint-Étienne, entre autres, sont intéressés. L’autre piste mène au grand défenseur du Dynamo Zagreb Dino Drpic (26 ans, 1,92 m, 84 kg). VA aurait une touche avec ce nouvel international croate qu’on a pu voir contre Rennes en Coupe de l’UEFA. Là non plus, VA n’est pas seul sur le dossier. « C’est la règle, mais on ne va pas paniquer, confiait Kombouaré hier soir. On va prendre quelqu’un mais on n’est pas obligé de se précipiter. »
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saison 2007-2008
30 décembre 2007
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Nous sommes heureux de vous souhaiter une bonne année 2008 en espérant que notre club favori nous apporte de belles surprises toute l' année.
Bonne et heureuse année .
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saison 2007-2008
29 décembre 2007
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LE VALENCIENNOIS DE L’ANNÉE
Notre rédaction a élu le défenseur central meilleur joueur du VAFC pour l’année 2007
Débarqué de Grèce en janvier, Abdeslam Ouaddou est, un an plus tard, le guide du VAFC. Capitaine, l’international marocain, qui rejoindra bientôt le Ghana pour jouer la CAN, est l’un des meilleurs défenseurs centraux de L1. Travail, humilité, chaleur, il incarne VA et se nourrit des vibrations de Nungesser. Immersion chez celui qui a tout changé.
PAR RICHARD GOTTE
sports@lavoixdunord.fr
Une fin d’après-midi chez les Ouaddou, dans un petit village au sud de Valenciennes. Froid dehors et chaud dedans. Le fiston de cinq ans met en mouvement sa photo accrochée au mur. Le papa sourit. « Sûr que ça me plairait qu’il devienne footballeur. C’est un beau métier… » Surgit la petite soeur, trois ans, un tourbillon qui se jette à son cou pour faire l’avion. « Une fille, c’est pas pareil… », se marre-t-il, sous les yeux de Malika, son épouse, radieuse. La maman attend un troisième heureux événement pour la mi-janvier. « S’ils sont heureux, je suis heureux… », apprécie le chef de famille. La femme et les enfants d’abord. Ouaddou à VA, c’est donc à cause d’eux. « En Grèce, pour le foot c’était bien, mais la famille était déboussolée. » Après six mois au Pirée, il a arrêté les frais. Et VA fut le plus prompt. « Nancy me voulait mais je n’étais pas la priorité. Antoine (Kombouaré), lui, a été clair.
Six mois pour voir. Ça s’est bien passé. J’avais donné ma parole, je suis resté. » Malgré les propositions d’Espagne, d’Allemagne… En janvier 2007, son impact se résume à deux premiers matchs pour deux victoires, dont une mémorable au Parc (1-2), qui coûta sa place à Lacombe.
Jusque-là, VA ne s’était pas encore imposé à l’extérieur… Deux demi-saisons et un statut d’indispensable. Son bilan écrase tout : 27 matchs, 11 victoires, 10 nuls et 6 défaites.
Le secret d’une intégration aussi réussie se devine. Ouaddou a retrouvé dans le Nord ce qu’il aime, « des valeurs (qu’il) partage, des personnes qui parlent vrai ». Né dans le sud du Maroc, près d’Errachidia, il vit en France depuis l’âge de trois ans. Jeunesse à Nancy, avec sa soeur et ses deux frères. « Quand on est arrivés, ma mère “flippait”, il y avait de la neige. » Son père connaissait. Mineur, il avait creusé à Douchy-les-Mines (près de Denain) avant de partir en Lorraine.
Quand « Abdes » dit à ses parents qu’il veut devenir pro, ils ne comprennent pas tout de suite. « Pour eux, le sport c’était un loisir. La réussite, c’était se retrouver derrière un bureau. » Perdu. Le rejeton s’épanouit tellement à Jarville, son premier club, qu’il rejoint le centre de formation de Nancy. Là, le fils se souvient du mot courage. « Je n’étais pas parmi les meilleurs, mais avec le boulot je suis passé devant. » À l’époque, il croise Mody Traoré, futur équipier à VA.
Treize ans après, Ouaddou savoure, serein, et attend la suite. « Je viens d’avoir 29 ans. On dit qu’on est au maximum. Moi, je mesure qu’en un an à VA, j’ai beaucoup appris. Tous mes coachs m’ont apporté. À Fulham, Tigana m’a enseigné la rigueur tactique. Böloni, à Nancy puis à Rennes, m’a donné l’agressivité. Kombouaré, lui, me fait avancer dans la prise de responsabilités. »
« Ici, on sait pour qui on bosse »
Cette saison, le capitaine vit « quelque chose d’exceptionnel ». « Ici on sait pour qui on bosse. Il y a des gens qui font avancer le club. Quand tu viens travailler, tu n’as pas mal à la tête. » L’état d’esprit ? Ouaddou confirme. « Rudy (Mater), José (Saez), Mody (Traoré) et Steve (Savidan) tiennent la flamme. Ils ont tout connu. Ils sont importants, rien ne peut se perdre avec eux. » Pour garder le temple, Ouaddou mise aussi sur le public. « La saison dernière, quand on a enchaîné les 0-0, il n’a jamais lâché. J’espère que Nungesser conservera longtemps cette mentalité, c’est rare, précieux. À Nancy, c’est plus difficile. On vient d’aller faire 0-0 là-bas et le public a sifflé alors qu’ils sont deuxièmes ! » Ça plus ça… Au fond de lui, Ouaddou sent qu’il a posé ses valises. « Nous sommes bien ici. Je ne cours plus. J’ai gagné ma vie, je cherche la stabilité. Il y a un beau projet et mon projet c’est Valenciennes. Ce n’est pas un manque d’ambition. Je serais heureux de jouer dans le nouveau stade, de voir le public y puiser de la joie. On aura fait ça avec une bande de potes. On pourra être fiers. »
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saison 2007-2008
24 décembre 2007
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– Loin, bien loin de sa prise de bec avec Frédéric Antonetti la saison dernière, Antoine Kombouaré a été beau joueur. Après avoir congratulé le charismatique entraîneur corse, il n’a pas cherché d’excuses pour expliquer la première défaite de son équipe depuis Lyon (le 3 novembre, 2-0). « Il faut féliciter Nice qui a su faire le match qu’il fallait, commenta-t-il déçu du résultat mais sans colère. Si on prend ce but et qu’on prend des cartons, c’est qu’ils ont su nous pousser à la faute... » La faute ou plutôt les fautes, voilà ce qui a condamné les Valenciennois samedi, eux qui sortaient de cinq matchs au presque parfait, sans le moindre but encaissé. L’expulsion de Bezzaz (16e), puis la mésentente entre Sebo et Ouaddou pour le but niçois (43e) ont transformé le match en une vraie course à handicaps. Ce n’était ni l’endroit ni le moment face à des Aiglons invaincus chez eux cette saison et qui alignent désormais neuf matchs sans défaite. Ces stats montrent qu’il n’y a pas de hasard. L’équipe d’Antonetti est bien huilée, coriace et talentueuse quand il faut, pleine d’expérience aussi pour gérer un avantage.
Face à ce rival de forte valeur ajoutée, Kombouaré a donc su apprécier le comportement de ses hommes qui n’ont jamais renoncé à jouer malgré les circonstances. « On n’a pas perdu notre sang-froid et on s’est procuré de belles occasions », souligna-t-il. Sebo (14e) ou Saez (26 e) auraient pu ouvrir le score, ce qui n’aurait pas été immérité au vu de la première période. « Je pense que c’est une défaite qui laisse des promesses pour 2008 car les garçons ont montré de belles choses. » Avant de partir pour de (très) courtes vacances, l’entraîneur n’a pas manqué de rendre hommage à son groupe qui boucle les matchs aller à la sixième place, avec 29 points et un goal average de +6, alors que le club de l’Escaut présente l’un des cinq plus petits budgets de l’élite et l’effectif le plus restreint (24 pros). « Je tiens à féliciter les garçons pour leur première partie de saison. Je suis fier d’eux. Il nous faut maintenant bien récupérer et reprendre des forces pour repartir de plus belle. » Des forces, VA en aura bien besoin pour attaquer 2008 à Lorient en Coupe de France dès le 5 janvier, avant la venue de Saint-Etienne, le 12 en championnat, puis un déplacement au Parc en quart de finale de la Coupe de la Ligue, le 16. Nous serons alors dans l’avant Coupe d’Afrique des nations (du 20 janvier au 10 février), à laquelle participera à coup sûr Ouaddou et peut-être Chelle. Du côté de Nungesser, les clés du mercato sont connues. Aucun départ n’est souhaité et une arrivée ne sera enregistrée qu’en cas d’absence du défenseur malien. Confiance, constance et fidélité...
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saison 2007-2008
22 décembre 2007
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Hellebuyck (44è) pour Nice
Mater (5è) pour VAFC
Hellebuyck (35è); Jeunechamp (40è) pour Nice
Bezzaz (16è) pour VAFC
9640 spectateurs
Un cadeau s’échappe de la hotte et fait chuter VA
L’histoire retiendra qu’après cinq matchs sans encaisser de but, VA a offert celui que Nice a marqué hier pour l’emporter (1-0). Trop vite réduits à dix, les hommes de Kombouaré ont proposé du jeu et ont lutté avec coeur, mais cela n’a pas suffi face à des Aiglons qui ne lâchent jamais rien. C’est un coup d’arrêt, mais ça ne gâchera pas le Noël de Valenciennois qui bouclent la première partie de saison là-haut, là où il fait bon vivre.
Une soirée qui ne veut pas sourire sur la Côte d’Azur, ça commence par de la pluie. Hier au stade du Ray, il y avait des flaques d’eau sur la pelouse qui rendaient le jeu au sol parfois hasardeux. C’était un temps pour tacler en glissade, mais Bezzaz eut le tort d’y aller d’une manière trop spectaculaire aux yeux de M. Ruffray, qui vit rouge (18e). Réduit à dix bien trop tôt, VA fut donc contraint de réviser son projet de jeu. Il fallait défendre et les Nordistes le firent en commettant beaucoup de fautes, dont la plus terrible fut cette mésentente entre Ouaddou et Sebo juste avant la pause. Hellebuyck profita d’une aubaine inespérée et Nice ouvrit le score sur sa première occasion (1-0, 44e).
C’est dommage car on ne saura jamais ce qu’un VA au complet et qui laisse les cadeaux encore trois jours dans la hotte, aurait pu obtenir au Ray. Si l’on en parle, c’est qu’on a aussi une petite idée, car les Valenciennois n’ont jamais renoncé à aller de l’avant, malgré les circonstances.
Il faut dire que Kombouaré voulait la victoire et rien d’autre. Toute son approche du match laissait filtrer de l’audace.
Il avait, une fois encore, montré sa créativité en postant Belmadi au côté de Saez devant la défense, tout en incorporant un troisième attaquant avec Sebo côté droit. Cette formule fut vite retouchée avec l’expulsion de Bezzaz et la sortie d’Audel, à nouveau lâché par sa cuisse (21e). Juste avant, l’attaquant avait bien accéléré pour servir Sebo qui fut contré in extremis par Rool (14e). Mieux dans le jeu, VA continua à être le plus dangereux, même en infériorité numérique.
Parfum de KO
Car si Nice pouvait être pesant sur des coups francs rentrants d’Hellebuyck, c’est bien VA qui avait eu la meilleure cartouche, quand Pujol avait remis au point de penalty. Mais Saez, tout seul, ne cadra pas (26e). Ce serait un tournant du match… En seconde période, les deux équipes restèrent dos à dos, tout juste séparées par cette erreur aux conséquences si cruelles. Entre un VA voulant faire son retard à dix contre onze et un Nice posté en contre pour le break, il flotta tout de même un parfum de KO pas désagréable du tout. Obligés de se découvrir, les équipiers de Ouaddou laissaient des espaces et Penneteau dut accomplir des prouesses pour empêcher Bamogo (51e, 61e, 75e, 93 e) et Ederson (55e) de marquer. En réponse, Pujol chauffa Lloris (57e, 60e) et c’est surtout Savidan qui enroula une belle frappe que le gardien boxa au nez à la barbe de Sebo (66e).
Le match avançant, VA en voulait toujours, mais manquait de fraîcheur physique. Dans le dernier quart d’heure, tandis que l’admirable défense niçoise s’accrochait au résultat, la précision n’était plus là, le coup de rein non plus. VA, à bout de forces, était vaincu.
RICHARD GOTTE
"la voix des sports" Equipe Valenciennoise:
N.Penneteau, A.Ouaddou (c.), E.Chelle, Sanchez(63è) , D.Ducourtioux, R.Mater, D.Belmadi, Y.Bezzaz, J.Saez, S.Savidan (Roudet 71è), F.Sebo, J.Audel (G Pujol 20è)
Equipe Niçoise:
H.Lloris,C.Jeunechamp, C.Kante, O.Apam, O.Echouafni (c.), D.Hellebuyck, C.Rool, F.Balmont (Abardonado 91è), H.Ederson, L.Laslandes, B.Kone (H Bamogo 25è)
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saison 2007-2008
21 décembre 2007
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Valenciennes vient à Nice pour se faire une place au soleil
À trois jours de Noël, le stade du Ray accueille ce soir une affiche de haut de tableau que la logique (foot-finances ou autre) voyait en bas avant la bataille. En Ligue 1, le terrain fait force de loi et, ce soir, VA invaincu depuis cinq matchs, s’en va défier un Nice invaincu sur sa pelouse…
Le contexte. – Pendant que, chez nous, le marteau-piqueur est de rigueur pour dégager le pare-brise, hier sur la Côte d’Azur, on taquinait le ballon, en T-shirt, sur la plage, avant le bain (pour les plus courageux, mais alors les vraiment courageux dont nous ne sommes pas). On ne fera pas plus long sur cette impitoyable différence de climat du Nord au Sud, mais la précision était importante pour confirmer que, ce soir, Nice accueillera sans aucune objection le match VA - Nice, les palmiers autour du Ray nous sont témoins. Au premier jour de l’hiver, la pelouse n’a gelé que par quelques brins égarés. Place au foot, donc.
Les enjeux. – C’est presque plus important côté niçois que côté valenciennois. En cas de victoire par deux buts d’écart ou plus, les Aiglons peuvent dépasser VA au classement. Voilà un stimulant assez naturel juste avant la trêve. Les hommes d’Antonetti vont tenter de préserver leur invincibilité à domicile comme ceux de Kombouaré avaient su le faire face à Auxerre (3-0). VA veut prouver que ses nuls à Strasbourg (0-0) et Nancy (0-0) n’étaient pas des conquêtes sans lendemain.
Les séries. – Entre Nice, qui n’a plus perdu depuis huit matchs, et VA, invaincu depuis cinq matchs, le risque est grand de voir deux équipes se contenter du nul… Ce serait mal connaître le caractère d’Antonetti et Kombouaré, qui font honneur au championnat depuis le début de saison.
Invincible depuis cinq matchs (zéro but encaissé), VA n’en est pas moins la cinquième attaque. Cette stat est surtout due à ses performances à domicile car il n’a plus marqué à l’extérieur depuis le 27 octobre à Bordeaux. Kombouaré veut plus d’audace.
Les clefs. – Si Nice rigole cette saison, il le doit en partie à la grande forme de Baky Koné, qui a déjà inscrit huit buts. Le salut de VA reposera donc d’abord sur sa capacité à contrer le petit bolide ivoirien. Kombouaré a passé la semaine à mettre en garde ses joueurs contre un départ en vacances anticipé. Concentration, implication… L’entraîneur mise aussi sur l’esprit de ses joueurs, qu’il souhaite plus entreprenant.
La séduction. – Nice et VA sont-ils capables d’offrir le gros match attendu ? À un moment de la saison où tout le monde débranche, on reste persuadé que chacun dans son camp a de bonnes raisons de se livrer totalement. Avec la CAN (20 janvier au 10 février), l’OGCN va en effet être privé de pas moins de cinq joueurs : Kanté, Apam, Koné, Diakité et Job. C’est lourd et Nice veut prendre des points avant… VA de son côté veut continuer à séduire. Hier, le palmarès de France Football citait Kombouaré et Decourrière parmi les entraîneurs et les dirigeants les plus intéressants de France en 2007. Où l’on comprend que VA veut finir sur un bouchon de champagne… RICHARD GOTTE
"la voix des sports"
Le groupe valenciennois
Grondin, Penneteau - Chelle, Ducourtioux, Mater, Ouaddou, Sommeil, M.Traoré - Belmadi, Doumeng, Saez, Sanchez, Bezzaz, Roudet - Audel, Pujol, Savidan, Sebo
Le groupe niçois
Moreau, Lloris - Abardonado, Apam, Barul, Jeunechamp, C.Kanté, Rool - Balmont, D.Diakité, Echouafni, Ederson, Hellebuyck, Ma.Traoré - Bamogo, B.Koné, Job, Laslandes
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saison 2007-2008
18 décembre 2007
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Alors que surgissent les rumeurs d’avant-« mercato », Antoine Kombouaré a répété hier qu’il voulait garder son groupe au complet jusqu’à la fin de la saison. Samedi face à Auxerre, Valenciennes tentera d’avancer un peu plus vers le maintien.
« Mercato ». – Savidan visé par la concurrence comme tous les ans à la même époque, le jeu des supputations… L’entraîneur reconnaît que les agents tâtent le terrain. « On ne peut pas empêcher les gens d’écrire ou de parler, regrette-t-il. Mais comme je l’ai dit dans le vestiaire, pour moi aucun joueur ne part. Ce week-end, il n’y avait que dix-sept joueurs sur la feuille de match… On ne peut pas se permettre de perdre quelqu’un. » Même s’il concède qu’en matière de transfert « il ne faut jamais dire jamais », Kombouaré est déterminé à ne pas affaiblir son équipe. Quant à d’éventuels renforts ? « Vous les connaissez : Chelle et Jeovânio»
Coupe d’Afrique des nations (CAN). – Le sélectionneur malien Jean-François Jodar a retenu Chelle dans sa première liste de vingt-huit joueurs pour la CAN. Le joueur, qui sort de trois mois d’arrêt, n’est pas très chaud pour y aller, d’autant qu’un statut de remplaçant lui est promis. Ouaddou étant partant certain avec le Maroc, Kombouaré milite dans ce sens, pour ne pas être privé de deux défenseurs centraux en même temps. Si ça devait être le cas, VA serait dans l’obligation d’enrôler un nouveau joueur.
Télévision. – Le match VA - Saint-Étienne (vingtième journée) a été avancé au samedi 12 janvier à 17 h 10, pour cause de retransmission sur Canal+.
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saison 2007-2008
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