Le milieu valenciennois Fahid Ben Khalfallah évoque son adversaire de demain qu'il semble redouter. Et revient sur le bon début de saison de Valenciennes.
- Fahid Ben Khalfallah, vous affrontez Rennes ce week-end. Que pensez-vous de cette équipe ?
« Pour moi, c'est une très belle machine. C'est une équipe difficile à bouger avec de bon joueurs à tous les postes. Elle fait partie de ces cinq équipes
- Outre la victoire, que visez-vous là-bas ?
« L'important, c'est de trouver un équilibre dans l'équipe. Certes, on n'a pas pris de buts à Saint-Etienne mais si Ndy Assembe ne nous sort pas quelques balles très chaudes en deuxième période, on peut en prendre plusieurs et je ne suis pas sûr que l'on aurait gagné à la fin... C'est difficile de trouver un équilibre. On est la meilleure attaque mais il faut encore améliorer certains aspects. On sait très bien que ce titre de meilleur attaque ne va pas durer. Ce ne serait pas logique au vu du potentiel offensif d'autres équipes comme Lyon, Marseille, Bordeaux... »
- On a beaucoup parlé du rôle que joue le 4-3-3, la tactique adoptée par Philippe Montanier depuis son arrivée à Valenciennes. Quel est-il selon vous ?
« Il faut relativiser son importance. C'est plus l'animation que la tactique qui fait la différence. On est en 4-3-3 au départ mais on peut se retrouver en 4-4-2 sur certaines actions, en 4-5-1 sur d'autres. On s'adapte. Les joueurs sont interchangeables malgré les profils différents. Je peux jouer à la place de David (Ducourtioux) qui n'est pas dans le même registre que moi, Grégory (Pujol) peut évoluer sur une aile mais repique souvent dans l'axe. On est très flexibles. »
- Vous êtes là depuis plusieurs mois, l'image que vous aviez de cette équipe a t-elle évolué ?
« Quand je les avais joués avec Caen à Nungesser, on avait vu une équipe de mort de faim, qui nous avait marché dessus. José Saez, avec ses longs cheveux, sa barbe, il était effrayant (rires). J'ai été un peu déçu quand je suis arrivé parce que je me suis rendu compte que c'est une équipe qui savait jouer au ballon (rires) à l'image de ce que l'on montre actuellement. Mais bon, l'envie est toujours là et ça explique nos performances actuelles. »
ROMAIN BAHEUX