17 décembre 2007
1
17
/12
/décembre
/2007
08:02
Le public de Nungesser qui s’en retourne avec la banane, repus, avec dans les yeux la troisième victoire consécutive des siens à domicile sur le score parfait de 3-0. Il flottait une joie euphorique, samedi, dans l’antre des Valenciennois. Une arène terrifiante pour les uns, idyllique pour les autres. L’adversaire a plié, le public a chanté. Comme Caen et Rennes, Auxerre a subi la loi de Valenciennois inspirés et brillants. Une fois ça se remarque. Deux fois ça interpelle. Trois fois, là, on écarte définitivement le jeu de la chance et du hasard pour poser sérieusement la question : qui pourra seulement freiner VA sur sa pelouse cette saison ?
Sous le coup de l’émotion et la pression des journalistes, Antoine Kombouaré a reconnu qu’on n’était plus dans l’ordinaire. « Finir cette première partie invaincu à domicile, c’est fabuleux. Je vis quelque chose de grand. Et ce sont les garçons qui me donnent tout ce bonheur. » L’entraîneur eut aussi de chaudes pensées pour le public. « Il nous pousse, il nous soutient. Nos victoires, ce sont les siennes. Tout est lié et je suis heureux qu’on parvienne à le remercier. Il y a la réussite d’un groupe et celle d’un stade. Je suis un entraîneur comblé. » Sur le match, Kombouaré analyse la performance de son équipe sous un jour qui éclaire sa façon de jouer. Pour lui, tous les 3-0 n’ont pas la même saveur. « Je suis beaucoup plus satisfait de ce succès contre Auxerre que de celui contre Rennes, où en étant été sérieux nous aurions pu marquer beaucoup plus de buts. Cette fois, l’adversaire était bien meilleur. L’équipe a su être disciplinée et rigoureuse. » L’entraîneur a également su prendre les risques qu’il fallait. Le retour d’Audel, Belmadi à gauche en cartouche inattendue, le tandem Mater-Traoré pour dynamiter le couloir droit. Auxerre s’attendait à un choc mais pas de cette ampleur-là. « Sur ce match, Valenciennes était trop fort pour nous », reconnut Jean Fernandez. En réponse, Kombouaré jugea la « victoire bien payée », car l’AJA eut des ballons et des occasions que Penneteau sut contrer.
Cette élégance du coach nordiste ne doit pas faire oublier qu’au foot, ça se passe dans les zones de vérité, à savoir les deux surfaces de réparation.
Auxerre a certes joué mais a aussi montré de l’impuissance dans les dix-huit mètres. Tout le contraire de VA, qui dressa un mur (Ouaddou, Chelle, ça déménage) et mit le feu une bonne dizaine de fois en face.
À cause de ce nouveau coup de maître, VA ne peut plus vraiment se cacher. Son classement l’expose, la fermeté de sa défense indispose après un cinquième match sans défaite et sans prendre de but. Nungesser est une forteresse, où l’adversaire n’a inscrit que trois buts cette saison et n’a plus marqué depuis le 25 août (VA - Sochaux 3-1). Dix points devant le premier relégable (le PSG), VA ira samedi à Nice défier l’autre équipe en forme du moment. « On ne compte rien, on ira pour jouer et gagner », répète Kombouaré, sûr, fort et clair dans son discours et ses idées.
Published by vafc
-
dans
saison 2007-2008
15 décembre 2007
6
15
/12
/décembre
/2007
20:11
Savidan (12è sp); Chelle (32è);
Audel (77è) pour VAFC 
Jaurès (14è) pour auxerre
Chelle (72è) pour VAFC
13057 spectateurs
Soirée euphorique pour Valenciennes et Nungesser !
Froid dehors et chaud dedans. Le stade Nungesser a vécu une soirée magnifique hier, en assistant à la démonstration de son équipe face à un Auxerre qui n’a pas compris ce qui lui arrivait (3-0). C’est la troisième fois de suite que VA réalise chez lui le score parfait, le cinquième match qu’il enchaîne sans prendre de but. En attendant le match de Bordeaux ce soir, il remonte à la quatrième place et se prépare à passer les fêtes à dix points du premier relégable. Santé !
Ceux qui doutaient des capacités des hommes de Kombouaré à tenir la cadence ont l’air malin ce matin. Car non seulement VA a su préserver son invincibilité à domicile, mais en remportant sa septième victoire en neuf matchs, il a en plus marqué les esprits en justifiant en long, en large et en travers sa présence dans le top cinq.
La première période laissa vite présager que l’élan était au Nord. Audel pour épauler Savidan, Mater au milieu et Belmadi à gauche : Kombouaré avait apporté du changement au coup d’envoi. Dans l’esprit, on sentait bien qu’il y avait l’envie de mettre de la percussion et de la vitesse pour tenter de forcer la défense à cinq des Bourguignons.
Dès l’entame, une poussée d’Audel fut suivie d’une frappe de Mater contrée. Savidan récupéra et tenta un lob que Sorin enleva du dessous de sa transversale d’un bras télescopique alors que Nungesser l’imaginait déjà au fond (4e) ! Auxerre ne voyait pas le jour, VA faisant tout très vite et bien dans un tourbillon assez stupéfiant. La justice fut donc rendue, froidement, quand Savidan poussa Grichting à la faute. Et de six pour Savigol, après la transformation du premier penalty accordé aux Nordistes cette saison (1-0, 13e).
L’AJA souffrait. Elle montra pourtant combien elle savait être joueuse sur les côtés dans les pieds de Jelen (23e, 25e) et Lejeune (28 e) avec, à son débit, beaucoup de maladresse à l’arrivée. Sur ces coups-là, Penneteau avait à peine frissonné. Il eut vite l’occasion de se réchauffer en sautant de joie sur le break signé Chelle de la tête (2-0, 30e).
Le réalisme était nordiste et Auxerre, qui continuait à mordre sans faire mal face à une défense solidaire (Penneteau devant Niculae, 40e), fut en fait heureux d’entendre l’arbitre signaler un hors-jeu farfelu alors qu’Audel filait au but.
Pedretti et ses équipiers n’étaient pas vilains à voir, mais leur jeu manquait singulièrement de tranchant en comparaison de celui de VA. En seconde période, Penneteau eut deux beaux arrêts à faire (54e et 76e), mais le danger n’était pas vraiment là.
Il transpirait toujours de l’autre côté. VA géra et sortit le bouquet final à son public. C’est Audel, le revenant, qui se rappela au plaisir des siens au bout d’un sprint (3-0, 80e). C’était entendu car Belmadi avait, juste avant, manqué de peu le cadre après un superbe mouvement (79e) ; puis Pujol (82e) et Sebo (86e) tentèrent encore d’aller plus loin sans réussite. Nungesser était chaviré de bonheur. Quel récital ! RICHARD GOTTE
"la voix des sports"
Equipe Valenciennoise:
Penneteau (cap), Traoré– Ouaddou (cap) – Chelle - Ducourtioux, Doumeng- Sanchez, Belmadi - Mater (Bezzaz 64è), Audel (Sebo 81è) - Savidan (Pujol 81è)
Equipe Auxerroise:
Sorin, Tamas – S. Traoré – Grichting, Pedretti, Chafni (Ba 74è)– Kahlenberg - Jaurès, Jelen (Oliech 70è) – Niculae (Maoulida 83è) - Lejeune 
Published by vafc
-
dans
saison 2007-2008
15 décembre 2007
6
15
/12
/décembre
/2007
12:44
VA a-t-il de la suite dans les idées ? Invaincu cette saison à Nungesser, Valenciennes ambitionne de prolonger sa série ce soir face à Auxerre pour finir l’année en beauté
Impérial au stade Nungesser depuis le début de la saison, Valenciennes entend terminer l’année sans faiblir. En avance sur son plan de vol pour le maintien, l’équipe d’Antoine Kombouaré veut avant tout préserver son invincibilité sur sa pelouse ce soir face à Auxerre. Même si c’est la victoire que les joueurs rêvent d’offrir en cadeau pour lancer les fêtes.
Est-ce du lard ou du cochon ? Le plus sérieusement du monde, Antoine Kombouaré affirme que le succès ne sera pas son obsession face aux Bourguignons ce soir. « L’objectif principal, c’est de finir l’année sur une bonne note à domicile. La victoire, ce serait l’idéal. Ne pas perdre, ce serait bien aussi… » Outre la crise d’humilité aiguë que suppose cette déclaration, il faut plutôt apprécier à sa juste portée un coup de pied dans la fourmilière euphorisante qui colonise le stade Nungesser, les soirs de matchs, depuis le mois d’août.
L’histoire récente en est le meilleur exemple, puisque VA a appliqué des tarifs que même l’arrivée de l’euro n’aurait pas osé imposer : 3-0 deux fois de suite, ce fut lourd et même très lourd pour Caen et Rennes lors des deux derniers matchs à la maison. On comprend mieux pourquoi un sentiment de peur s’est installé chez le visiteur de la L1 qui débarque dans ce Nungesser vétuste, aux abords troublants, où la chaleur de l’accueil masque le tourbillon qui va venir.
Six victoires
Car il faut le répéter, ce que réalise VA depuis le début de saison dans son stade est à la hauteur du spectacle que tout un chacun espère trouver dans notre bon vieux championnat domestique. Passons sur deux 0-0 que nous qualifierons d’accidents de parcours (Metz et le PSG n’étaient pas de bons clients), pour le reste, l’équipe de Kombouaré a empilé six victoires qui ne souffrirent jamais la moindre contestation. Les attaquants eurent tous leur soirée faste, triplé d’Audel face à Toulouse (3-1), doublés de Savidan face à l’OM (2-1), Sebo face à Caen (3-0) et Pujol face à Rennes (3-0). On se souvient aussi de la tête en lucarne d’Audel face à Monaco comme d’une superbe illustration de la confiance qui habite les Valenciennois devant leur public.
L’autre exemple est cette fascination que suscite Steve Savidan dans son jardin, là où il a marqué tous ses buts cette saison (5 buts), trouvant la faille une fois sur deux. À Nungesser, « Savigol » est chez lui et le moindre coup franc vaut un pétard puis une occasion.
Mieux que quiconque, Kombouaré sait tout cela, mais il sait aussi que trop de confiance tue la confiance. Même si l’entraîneur a été ravi de prendre un point à Nancy, il a mis ses hommes en garde contre la frilosité et attend d’eux un rebond au niveau du jeu. Face à Auxerre, ce ne sera pas une mince affaire, car l’équipe de Fernandez a serré les lignes (lire ci-contre), ce qui ne l’empêche pas de se procurer beaucoup d’occasions en toutes circonstances.
Alors comme toujours, le coach fait appel au mental. « On n’a pas le droit d’aborder ce match de façon décontractée, on n’a pas cette marge de manoeuvre-là. On joue toujours pour gagner mais rien n’est facile. L’ambition, le classement, c’est du vent. Moi je ne suis pas dans la tête des joueurs mais je veux qu’ils restent conscients que le plus dur c’est de confirmer. Si on est encore à cette place-là à deux journées de la fin, là on pourra en parler. » On sent bien à travers ses propos que Kombouaré sent un danger qui peut le prendre à revers. Alors il insiste, en remet une couche en évoquant notamment la défaite de la saison dernière (1-3). En fait, et c’est le fin du fin, Auxerre est la dernière équipe à s’être imposée à Nungesser. « Ne vous inquiétez pas, je me souviens de cette belle claque. On va voir si on a de l’amour propre, de la fierté. » VA, qui n’a plus encaissé le moindre but depuis quatre matchs, sait qu’il va lui falloir emballer la soirée et avoir de la suite dans les idées pour vaincre une septième fois. RICHARD GOTTE
"la voix des sports" Le groupe valenciennois
Grondin, Penneteau - Chelle, Ducourtioux, Mater, Ouaddou, Sommeil, M.Traoré - Belmadi, Doumeng, Saez, Sanchez, Bezzaz - Audel, Pujol, Savidan, Sebo
Published by vafc
-
dans
saison 2007-2008
14 décembre 2007
5
14
/12
/décembre
/2007
19:52
David Ducourtioux a parfaitement réussi son installation à Valenciennes. Antoine Kombouaré apprécie et utilise sa polyvalence d’arrière latéral, à droite ou à gauche (14 matchs sur 17).
L’ex-Sedanais participe ainsi à la bonne santé de la défense de VA qui n’a concédé que 16 buts (la quatrième de L1). Il apprécie cette bonne première partie de saison mais cultive l’humilité. – David, tout va bien pour vous et VA cette saison. Ça vous change de Sedan… « C’est sûr que l’an dernier, nous avions 13 points à la trêve. Je pense que nous aurons cette fois plus du double, ça change la vie… Sedan et Valenciennes ne sont pourtant pas très différents, ce sont deux clubs qui ont beaucoup de valeurs communes. Comme quoi deux saisons ne se ressemblent pas.
Aujourd’hui avec Greg (Pujol, comme lui à Sedan la saison dernière), on profite. Mais attention, on ne sait pas ce que l’avenir réserve. »
– À Nungesser, VA impressionne. Comment l’expliquez-vous ?
« Cette première partie de saison à domicile est en effet excellente. On se sent peut-être un peu plus investis. Il y a surtout, selon moi, l’impact du douzième homme. Tout le monde en parle mais ici ça prend tout son sens. Le stade vétuste a son charme, il y a les chants… Tout ça explique qu’il y a un petit côté euphorique à domicile. »
-Comment abordez-vous Auxerre, alors que la trêve approche ?
« On a envie d’offrir un dernier cadeau à nos supporteurs. Après, c’est sûr, on attend la trêve impatiemment… On doit battre Auxerre pour aborder la seconde partie de la saison sereinement. L’objectif, c’est le maintien, on le veut le plus vite possible et je pense que cette année 42 points ne seront pas suffisants. Alors on ne peut pas se relâcher d’autant que certains vont partir à la CAN. Je reste toutefois confiant car le groupe est sain, tout le monde joue, ça tourne. L’ambiance est vraiment sympa. »
RICHARD GOTTE
"la voix des sports"
Published by vafc
-
dans
saison 2007-2008
10 décembre 2007
1
10
/12
/décembre
/2007
16:44
Nancy (envoyé spécial). – « Les garçons savent qu’ils n’ont pas été bons dans le jeu. Mais ils ont su se retrousser les manches pour tenir le choc. C’est aussi ça le football et c’est à leur honneur. » À Nancy, Antoine Kombouaré n’a pas vu son équipe aussi entreprenante que d’habitude. Il avait demandé de l’audace et du jeu mais elle n’est jamais parvenue à se libérer de ses devoirs derrière, ce qui l’a empêché de se projeter devant. Deux ou trois occasions, c’est loin des standards. L’entraîneur l’a reconnu. « L’une des explications de nos mauvais choix et de notre manque de lucidité, c’est que nous avons peut-être laissé trop de jus dans le travail défensif. » Au-delà de cette ambition contrariée, Kombouaré a donc également trouvé beaucoup de mérites à son équipe, qui s’est accrochée avec coeur à son résultat. « Quand on n’a pas le ballon, il faut savoir se bagarrer », plaide le coach. VA a su très bien le faire pour décrocher ce 0-0 de valeur. La formation nordiste est la seule cette saison à ne pas avoir encaissé de but à Marcel-Picot et la deuxième seulement à prendre un point.
Match après match, on a la confirmation que la robustesse et la régularité se sont ajoutées au mental. En Lorraine, la défense nordiste a impressionné.
Ouaddou et Chelle de retour dans l’axe ont rendu une copie quasi parfaite, avec l’appui en première lame de Sanchez et Doumeng. Les joueurs de Correa n’ont jamais pu armer une frappe dans la surface et une seule tête, celle d’Hadji, fut dangereuse avec l’aide du vent. Sur les côtés, Traoré et Mater ont mis leurs jambes en travers de la route de Dia et Malonga, sans broncher ni faiblir dans l’épreuve.
Résultat, Penneteau n’a plus été battu depuis quatre matchs (360 minutes). « Ça doit nous donner beaucoup de confiance », juge Kombouaré. Quand on n’encaisse pas de but, on ne peut pas perdre et VA vient ainsi de prendre huit points sur douze depuis sa dernière défaite à Lyon (2-0), il y a un mois.
« Ça nous permet de continuer à avancer dans notre course au maintien », apprécie Kombouaré. Et ça relègue donc la petite prestation offensive au second plan. Avec huit points de plus que la saison dernière après dix-sept journées, VA s’installe dans la première moitié pour ne pas avoir à souffrir avec les équipes en difficulté. C’est pour l’heure excellent sur le plan mental même si tout reste serré. Depuis la Lorraine, Kombouaré a déjà prévenu. « Cette belle opération doit être confirmée contre Auxerre. »
Published by vafc
-
dans
saison 2007-2008
8 décembre 2007
6
08
/12
/décembre
/2007
19:49
Traoré(26è); Ouaddou (31è); Doumeng (56è) pour VAFC
17712
spectateurs
Valenciennes grignote encore un petit point pour passer l’hiver
On a fait du surplace hier à Marcel-Picot. Pour la deuxième fois de la saison, Nancy, le deuxième derrière Lyon, a concédé le nul sur sa pelouse où il gagne presque toujours (0-0). C’est donc une performance en soi pour Valenciennes, qui reste cinquième après avoir signé un quatrième match sans défaite et sans prendre de but.
En ce moment, VA défend bien et même très bien. Antoine Kombouaré en est heureux, car ça permet de rester debout. Hier son équipe a encore montré qu’elle était solide et vaillante. Elle a, en revanche, rendu une copie bien trop clairsemée sur le plan offensif pour répondre aux attentes. Est-ce la force de dissuasion de Nancy ou un manque d’imagination qui a bridé hier Valenciennois ? Deux ou trois occasions (pour être gentil) en tout, le compte n’y est pas et VA ne nous avait pas habitué à ça.
Tristounette première mi-temps
Au coup d’envoi, comme VA passait par la Lorraine, Kombouaré avait fait confiance à trois anciens de l’ASNL, Ouaddou, Doumeng et Traoré, désireux de se montrer à leur ancien public. Il avait aussi brouillé les cartes en postant Saez dans le couloir gauche. Ce choix osé faillit d’ailleurs être tout de suite payant puisque le Saez qu’on n’attendait pas là se retrouva seul en pointe au bout d’un contre. Il arma sa frappe en pleine course mais Bracigliano sortit la parade de la première période (2e).
Au foot quand la chance passe, mieux vaut la prendre. Car pendant les quarante minutes suivantes, VA ne fut plus en situation de garder proprement le ballon et il s’appliqua donc à défendre. Juste avant la pause, Sebo ne cadra pas un coup franc à vingt-deux mètres (42e). Puis Pujol, après un duel aérien avec Bracigliano, récupéra un bon ballon, mais il manqua sa frappe (45e).
Au cours de cette première partie tristounette, Nancy avait, quant à lui, mis très longtemps à se trouver devant. Sa première occasion survint sur coup de pied arrêté. Hadji fut le plus haut sur un corner mais sa tête s’envola (33e). L’international marocain, qui était le meilleur agitateur avec Dia, fut ensuite contré (36e). La meilleure occasion des Lorrains arriva par mégarde, à la suite d’un corner rentrant de Gavanon qui fut dévié légèrement. Penneteau fut surpris, mais le ballon arrêté par le poteau (38e) !
La suite allait-elle être mieux ? Pour VA, pas du tout. Les Nordistes se contentèrent de tout repousser et ne sortirent du bois qu’en toute fin de match, avec un accrochage litigieux dans la surface de N’Guémo sur Savidan (84e) et une frappe du même Savidan qui fut bloquée par une cuisse courageuse (90e).
Nancy avait eu chaud, mais Nancy en même temps n’avait pas mérité grand-chose. En seconde période, les tentatives des joueurs de Correa furent systématiquement contrées par la défense et un Penneteau impeccable. Fortuné (52e, 53e), Dia (62e) et Gavanon sur coup franc (64 e) tombèrent sur un os. VA fut timide, mais Nancy à peine plus mordant. On pouvait donc en rester là. RICHARD GOTTE
"la voix des sports"
Equipe Valenciennoise:
Penneteau, Mater (Ducourtioux 90è)– Ouaddou – Chelle - Traoré, Saez (Roudet 67è) - Sanchez, Doumeng, Belmadi (Savidan 55è), Sebo - Pujol .
Equipe Nancéenne:
Bracigliano (cap), Chretien – André Luiz – Puygrenier – Sauget, N’Guemo - Gavanon, Dia (Curbelo 81è)– Hadji (Zerka 69è)- Malonga, Fortuné (Kim 71è).
Published by vafc
-
dans
saison 2007-2008
6 décembre 2007
4
06
/12
/décembre
/2007
18:02
Avec les compliments sincères de la France qui monte
Si l’on remonte en décembre 2004, Nancy - VA n’aurait pu qu’être une affiche de Coupe entre des Lorrains en L2 et des Nordistes encore en National. Trois ans plus tard, les deux clubs ont fait du chemin et Nancy - VA sera le sommet de la journée.
D’une certaine manière, Nancy et Valenciennes se ressemblent. Une histoire récente à l’étage inférieur, des moyens sans commune mesure avec les gros portefeuilles (30 et 26 millions d’euros de budget). Il y a aussi un même goût pour l’humilité sans manquer d’ambition, l’obligation d’avoir des idées sans casser la tirelire, l’envie de faire confiance à des hommes plutôt que de faire appel à des noms. Tout ça fait partie du jeu. Et cette saison, sur la pelouse, les deux équipes figurent parmi celles qui ont offert le meilleur spectacle.
Deuxième et cinquième, elles auraient d’ailleurs mérité de recevoir pour ce match les caméras de Canal+ demain soir. À Valenciennes, on ne comprend pas pourquoi Auxerre - PSG a été préféré. Nous non plus. Dans le genre, en Lorraine, on en a aussi marre d’entendre que la L1 ne vaut pas grand-chose parce que Nancy est deuxième… Ce soir, Nancy et VA, issus de la France d’en bas, ont également envie d’en découdre pour montrer qu’ils ne sont pas là par hasard. Et qu’en foot comme dans le reste, on n’a que ce qu’on mérite.
« Valenciennes nous ressemble »
Pablo Correa, le grand bâtisseur qui a déjà une statue à Marcel-Picot, estime que le point pris in extremis mercredi à Toulouse (1-1) permet à son équipe de raisonner positif, même s’il s’agit du seul lors des deux derniers matchs en déplacement. C’est d’autant plus vrai que Nancy revient à la maison où il est le meilleur (sept victoires et un nul en huit matchs), devant… VA (six plus deux). Bien sûr, l’entraîneur se méfie. « Attention, a-t-il averti hier, Valenciennes nous ressemble… » Kombouaré, lui, considère, que Nancy a toutes les qualités, « une équipe complète, la meilleure défense (dix buts encaissés) et beaucoup d’attaquants capables de faire la différence. » Ce jugement de valeur n’enlève rien à ses convictions. Il veut attaquer ce gros morceau comme les autres, avec en plus un sentiment de revanche par rapport au match manqué de la fin de saison dernière (défaite 1-0). Toute la semaine, l’entraîneur a insisté sur ce raté qu’il n’a jamais avalé (notre édition de jeudi).
VA vient de prendre sept points en trois matchs, mais Kombouaré veut constater les progrès accomplis sur le terrain. « On n’a qu’une chose à faire, c’est jouer. » Face à Nancy, qui alignera quasiment la même équipe que la saison dernière, VA n’est plus tout à fait le même, avec notamment un secteur offensif largement remanié. L’an dernier, en l’absence de Dufresne et Savidan, Dossevi et Hassli n’avaient pas su déstabiliser Puygrenier et ses acolytes. Qu’en sera-t-il cette fois alors que VA débarque avec tous ses attaquants ? RICHARD GOTTE
"la voix des sports"
Le groupe valenciennois
Grondin, Penneteau - Chelle, Ducourtioux, Mater, Ouaddou, Sommeil, M.Traoré - Belmadi, Doumeng, Roudet, Saez, Sanchez - Audel, Pujol, Savidan, Sebo Le groupe nancéien
Bracigliano, Grégorini - Chrétien, Puygrenier, Andre Luiz, Biancalani, Sauget - Berenguer, B.Gavanon, N'Guemo, Guerriero, Brison, Sarkisian, Y.Hadji - Zerka, Malonga, Kim, Curbelo, Fortuné, I.Dia
Published by vafc
-
dans
saison 2007-2008
6 décembre 2007
4
06
/12
/décembre
/2007
17:23
C’est un Antoine Kombouaré rayonnant qui a salué hier le permis de construire du nouveau stade de Valenciennes. Pour l’entraîneur, c’est une récompense et une promesse pour l’avenir.
Comment avez-vous accueilli le feu vert pour Nungesser II ?
« C’est une très bonne nouvelle pour le club, une récompense pour les personnes qui bossent sur le dossier. Ça va encore “booster” tout le monde.
C’est ce qu’on ressent quand on est ici, à Valenciennes. Ce projet est très important pour la ville et son environnement. Avec le permis de construire, le stade prend forme, le projet voit le jour. J’en suis heureux. »
C’est un encouragement supplémentaire pour l’équipe ?
« Bien sûr. Pour un joueur, voir les structures évoluer, c’est un signe fort. En ce moment, c’est une manière de leur dire : vous voyez, vous faites du bon boulot, mais les dirigeants aussi. Et puis, ça peut aussi forcément inciter certains à poursuivre l’aventure. Un stade en construction, c’est important pour garder ses joueurs et en faire venir d’autres. »
Pour vous aussi, ça peut-être motivant sur la durée… (Il coupe.) « Mais moi je n’avais pas besoin de ça pour être convaincu de l’intérêt d’être ici ! Pour le recrutement en revanche, l’accueil c’est important. Quand je fais venir un joueur et qu’on lui présente les infrastructures, derrière il faut être persuasif… Je me souviens qu’à Nantes par exemple, quand un joueur et son épouse visitaient la Jonelière (le centre d’entraînement), c’était bien parti pour la signature… »
Pour revenir au jeu, Nancy - VA, samedi, c’est une affiche ?
« Moi, je vois surtout que c’est un match où on a une revanche à prendre. La saison dernière me reste en travers de la gorge. C’est la première fois où j’ai souhaité que nous prenions une valise. Je n’étais pas content de perdre seulement 1-0 alors que nous avions été bouffés partout. Avec une courte défaite, les joueurs peuvent se demander pourquoi le coach râle ? Avec 5-0, les joueurs auraient eu le choc et les mots auraient fait plus mal.
Enfin voilà, c’est moi, je suis direct. Les joueurs le savent. J’attends une réaction, qu’ils montrent autre chose. Il n’y aura pas besoin de long discours.
Il va falloir jouer. »
RICHARD GOTTE
"la voix des sports"
Published by vafc
-
dans
saison 2007-2008
5 décembre 2007
3
05
/12
/décembre
/2007
08:39
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, Valenciennes a bonifié sa belle victoire de dimanche contre Rennes en obtenant lundi le précieux permis de construire de son nouveau stade sur le site de Nungesser. Les premiers coups de pioche sont désormais attendus pour le deuxième trimestre 2008.
Feu vert. – C’est l’agglomération Valenciennes Métropole, le porteur du projet, qui a officialisé l’information hier. Après avoir pris connaissance de l’avis favorable de la commission d’enquête publique (enquête menée du 3 septembre au 22 octobre, rapport remis le 30 novembre), le maire Dominique Riquet a délivré lundi le permis de construire. Théoriquement, les travaux peuvent donc commencer dès à présent. « Mais, a prévenu dès hier Francis Decourrière, nous respecterons la période légale de deux mois pour un éventuel recours. » Le président veut mettre les formes jusqu’au bout. « Nous allons continuer à travailler avec les riverains. C’est un beau projet et je veux qu’un maximum de gens soient satisfaits. Pour nous, l’étape est capitale car on a besoin de ce stade et tous ceux qui aiment VA l’attendent impatiemment.
D’ailleurs, je n’oublie pas que dimanche, sur les 12 000 spectateurs, il y avait 6 000 courageux sous la pluie… »
Calendrier. – Le rapport détaillé de la commission d’enquête publique pourra être consulté dès ce matin au siège de Valenciennes Métropole. L’association Citoyens à Nungesser, qui milite pour un stade hors de la ville, a deux mois pour émettre d’éventuelles réserves. À l’issue, si rien n’est suspensif, on pourra sortir les pioches. La construction de Nungesser II pourrait donc commencer au début du printemps, soit deux ans pile après son acte de naissance, le vote à une très large majorité des élus de Valenciennes Métropole le 23 mars 2006.
Le projet Nungesser II. – Pour mémoire, le nouveau stade d’intérêt communautaire sera construit à côté de l’historique et vétuste Nungesser, sur un site dédié à l’accueil d’un grand équipement et desservi par le tramway. C’est le projet du cabinet d’architectes parisien SCAU, le père du Stade de France, qui a été retenu. Nungesser II aura une capacité de 25 000 places et coûtera 60 millions d’euros, selon le plan de financement suivant : Valenciennes Métropole, 44 M€ ; Région, 15 M€ ; FEDER (Europe) 1 M€. La future société d’exploitation s’acquittera d’un loyer annuel de1,5 M€ pendant 30 ans. Le stade accueillera VA comme club résident mais pourra aussi héberger d’autres spectacles. Il sera intégré dans un vaste plan de requalification du quartier Nungesser, avec 1 000 places de parking, mais aussi une zone verte et de loisirs. RICHARD GOTTE
"la voix du nord"
Published by vafc
-
dans
saison 2007-2008
4 décembre 2007
2
04
/12
/décembre
/2007
07:43
Cette fois, VA ne trompe plus personne. Facile vainqueur de Rennes (3-0) dimanche, l’équipe d’Antoine Kombouaré s’est installée au chaud là-haut, aux portes de l’Europe, alors qu’un gros match l’attend samedi sur la pelouse de l’épatant Nancy.
Sitôt les Bretons passés par le fond, Kombouaré, gagné par l’appétit, s’est projeté en Lorraine. Une sixième victoire en huit matchs à Nungesser, VA cinquième avec une confortable avance de neuf points sur le premier relégable, trois buts marqués et une défense qui boucle un troisième match sans céder, le résultat donne le sourire. « Bien sûr que je suis content, reconnut l’entraîneur. Mais le seul intérêt de ce classement, qui pour moi reste anecdotique à ce moment de la saison, c’est que nous pouvons jouer sans crainte. D’ailleurs, j’attends que mon équipe produise dès samedi à Nancy un bien meilleur match que la saison dernière où nous avions été mangés. Même si nous n’avions perdu que 1-0. »
Ambition
Si l’entraîneur laisse poindre son ambition, c’est qu’il est un technicien comblé. Ses joueurs sont réceptifs et montrent le caractère d’une équipe de première partie de tableau. Face à Rennes, ils ont su rectifier le tir en seconde période après s’être un peu enflammés. « À la mi-temps, je n’étais pas content. À 1-0, on n’était pas à l’abri d’un retour même si le public faisait des “olé”. Notre force, c’est l’humilité. » Les Valenciennois sont donc revenus plus déterminés pour pousser Rennes à la faute. Là, Kombouaré a savouré. « On les a obligés à faire ce qu’ils n’aiment pas, c’est-à-dire défendre. On a joué, multiplié les débordements et finalement on les a fait reculer. » Le pressing défensif dans les duels, mais aussi dans des prises à deux, à trois, a encore une fois mis en lumière la grande solidarité qui habite l’équipe.
Le public a apprécié cette combativité et le spectacle qui en a découlé.
« Quand le marquage est serré et qu’on récupère de bons ballons en avançant, après tout est facile », appuie Kombouaré.
Surtout quand on dispose d’attaquants de la trempe de Savidan, Pujol, Audel et Sebo pour tout dynamiter derrière. En battant Rennes avec la manière, Valenciennes et son esprit de conquête se sont offert le droit d’aller tenter un drôle de truc à Nancy. RICHARD GOTTE
"la voix des sports"
Published by vafc
-
dans
saison 2007-2008
Home
Effectif
Calendrier
Transferts
Statistiques
Coupes
Archives
Groupes
Liens
Forum
Photothèque
Vidéos
Contact
Livre d' or
