VAFC

     VAFC / Sochaux
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La ligue1 en direct

Brèves



21/10/11
Nam
namNam, dont la prolongation était déjà dans les tuyaux, a signé pour un an de plus. Il est lié avec le club jusqu'en 2013.

21/10/11
Saez
saezSaez, qui arrivait en fin de contrat au terme de la saison, a prolongé de deux ans, soit jusqu'en 2014.

09/09/11
Nicolas Isimat-Mirin
isimatCe jeudi, Nicolas Isimat-Mirin, l'international français Espoirs, a prolongé son contrat et se retrouve désormais lié au VAFC jusqu'au 30 juin 2014.


22/08/11
Arnaud Brocard
brochardLe gardien de but Arnaud Brocard (24 ans, 1,86 m) est attendu ce lundi à Valenciennes où il devrait s'engager pour une saison après avoir passé avec succès la visite médicale.

21/08/11
Gil
gilValenciennes s'est mis d'accord avec Cruzeiro dans la nuit de vendredi à hier pour le transfert de Carlos Gilberto Nascimento Silva, dit « Gil », 24 ans, solide défenseur central de 1,88 m .VA a dû mettre le prix, 3 millions d'euros pour un contrat de quatre ans.

19/08/11
Rudy Mater
materTouché contre Brest (ischios), Rudy Mater devrait être absent quinze jours a annoncé ce vendredi matin Daniel Sanchez.

19/08/11
Rudy Mater
materTouché contre Brest (ischios), Rudy Mater devrait être absent quinze jours a annoncé ce vendredi matin Daniel Sanchez.

25/07/11
Milan Bisevac
milan bisevacMilan Bisevac a paraphé lundi un contrat de trois ans en faveur du Paris Saint-Germain.

22/07/11
Rudy Mater
materEn discussion depuis plusieurs semaines, Rudy Mater, 30 ans, a ce vendredi matin officiellement prolongé son contrat avec VA de deux saisons (jusqu'en 2014).

01/07/11
F. Massampu
massampuFrancis Massampu a signé un premier contrat professionnel de 3 ans avec le VAFC. La saison dernière, le jeune attaquant (19 ans) a inscrit 10 buts avec la réserve valenciennoise en CFA 2 et fait trois apparitions en équipe première.

20/06/11
Nicolas Pallois
pallois nicolasNicolas Pallois, 23 ans, portera cette saison les couleurs de Laval en Ligue 2, où il est prêté pour un an sans option d'achat.

18/06/11
le Stade du Hainaut
hainautLe nouveau stade de Valenciennes, un magnifique chaudron de vingt-cinq mille places dans lequel évoluera désormais le VAFC, portera le nom de Stade du Hainaut.

17/06/11
Carlos Sanchez
sanchez carlos-copie-1Carlos Sanchez ne reprendra pas l’entraînement avec ses coéquipiers, fin juin. Le joueur du VAFC figure en effet dans la liste dévoilée par le sélectionneur de la Colombie pour la Copa America. Celle-ci se disputera du 1er au 24 juillet 2011 en Argentine.

15/06/11
Kenny Lala
lalaKenny Lala a signé cet après-midi son premier contrat professionnel d'une durée de quatre ans avec le VAFC. Défenseur, âgé de 19 ans, Kenny Lala évoluait la saison dernière au Paris FC (National).

14/06/11
Grégory Pujol
pujolGrégory Pujol va prolonger jusqu’en 2014 avec Valenciennes. Annocé à Saint-Etienne, il devrait finalement rester dans le Nord.


08/06/11
Daniel Sanchez
sanchez danielC'est fait ! Daniel Sanchez, 57 ans, devient le nouvel entraîneur du VAFC. Valenciennes et Tours ont trouvé un accord ce mercredi matin pour le rachat de la dernière année de contrat du technicien.


06/06/11
Lille - Valenciennes
http://ckorpal.free.fr/tableau/va-lille.jpgLes dirigeants lillois et valenciennois ont convenu d'un match amical le samedi 16 juillet à Cambrai, au stade de la Liberté.


04/06/11
Philippe Montanier
montanier-philippeVA et Philippe Montanier, c'est fini. Après une semaine de négociations et de tergiversations, la Real Sociedad a accepté la nuit dernière de payer 500 000 euros, la somme réclamée par Valenciennes


1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 17:09
undefinedEpatant lors de la phase aller, Valenciennes souffre depuis la reprise avec une seule victoire pour trois défaites. Une période laborieuse qui s’explique en grande partie par les absences mais qui peut devenir inquiétante. - un groupe décimé : Antoine Kombouaré n’est pas homme à se plaindre. « C’est vrai qu’on est handicapé par de nombreuses blessures mais ce n’est pas une excuse. Les meilleurs jouent à chaque rencontre ». Il y a deux semaines pourtant, il n’avait plus que 13 joueurs valides pour le quart de finale en Coupe de la Ligue à Paris. Résultat, une défaite sèche 4-0 qui marquait le début d’une série noire. Trois jours plus tard, Valenciennes en prenait trois au Vélodrome après avoir pourtant dominé une bonne partie de la rencontre. Le retour à Nungesser, jusqu’à alors imprenable, ne permettait pas de rebondir puisque Lens s’imposait 2-1. Enfin, samedi, les Nordistes s’inclinaient à Sochaux (0-1). Entre temps, Kombouaré a récupéré quelques joueurs (Sanchez, Audel) mais en a perdu dans le secteur le plus sensible : la défense. - opération portes ouvertes : Si Valenciennes marque peu en ce moment, il encaisse surtout beaucoup. L’absence de Ouaddou, parti à la CAN avec le Maroc, est un énorme handicap. Véritable leader technique et moral, l’ancien Rennais en impose et son association avec Éric Chelle, actuellement blessé, est une vraie garantie en Ligue 1. Leurs remplaçants ont du mal à se mettre au niveau : David Sommeil est cyclique, Williams Martinez, arrivé en janvier tarde à faire ses preuves. Pour ne rien arranger, Kombouaré doit composer avec les incertitudes concernant Rudy Mater, blessé à Sochaux. La seule bonne nouvelle est venue hier soir du Ghana où le Maroc a été éliminé de la CAN, ce qui signifie le retour plus rapide que prévu d’Abdés Ouaddou. - repos et remobilisation : Valenciennes a maintenant quinze jours pour recharger ses accus. Outre la possibilité de retrouver certains absents (Chelle, Bezzaz, Jeovanio), Kombouaré veut reposer ceux qui ont beaucoup joué : « On a vu, avec des matches tous les trois jours, que les garçons avaient du mal. Notre groupe n’est pas très étoffé, on le savait. » Sur le plan tactique, l’entraîneur valenciennois insistera sans doute sur les entames de matches, souvent fatales ces derniers temps, notamment à Sochaux. Redescendu à la 10e place de la Ligue, VA n’a plus de temps à perdre : « Il faut casser la spirale de la défaite contre Lorient », reconnaît Kombouaré.

SébastienNoé
"lilleplus"
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Published by vafc - dans saison 2007-2008
30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 13:31

undefined Au creux de la vague. Après quatre défaites consé­cutives toutes compétitions confondues, les VAFC voient d'un bon oeil la trêve de quinze jours qui s'annonce. « Il y a une grosse usure mentale et physique », souligne Antoine Kombouaré, cons­cient qu'il « ne peut pas demander plus » à ses joueurs en ce moment.

Terriblement exigeante, la méthode valenciennoise a rincé les organismes. « Ça devient dur. La coupure nous fera du bien. On va se reposer, changer d'air », explique le milieu de terrain José Saez. « J'ai dit aux joueurs d'aller s'aérer », confirme Antoine Kom­bouaré. L'entraîneur nordiste en profitera peut-être pour récupérer quelques joueurs, soit blessé de longue durée (Jeovânio), soir parti à la CAN (Ouaddou). Des absences qui ont durement handicapé le rendement des Nordistes. D'abord en enlevant toute concurrence dans l'esprit de certains joueurs, ensuite en obligeant Kombouaré à des aménagements tactiques de dernière minute. Aujourd'hui, le VAFC est rentré dans le rang (9e).


Antoine Maes
"20 minutes"
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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 19:39


 
 
commentaire1.gif Bréchet (22è) pour Sochaux


carton-jaune.gif  Traoré (38è), Sanchez (65è)  pour VAFC
undefined Erding (53è), Isabey (59è) pour Sochaux
 
12518 spectateurs

Valenciennes rentre encore les mains vides

undefinedBattu pour la cinquième fois en six matchs, Valenciennes est dans le dur. Hier soir, l’équipe d’Antoine Kombouaré a subi la loi de Sochaliens déterminés à rester en vie (1-0). VA n’a pas su éviter la défaite en se montrant moins ambitieux dans le jeu. Pour lui, la minitrêve arrive à point nommé.
Quatre. C’est le nombre d’équipes que Valenciennes vient de relancer en ce début d’année qui ne lui sourit vraiment pas. Après Paris, l’OM et Lens, c’est donc Sochaux qui a repris confiance hier. Dans le même temps, VA a perdu Mater, qui est sorti en se tenant la cuisse (42e). La fatigue physique et l’usure de la compétition ont été remarqués hier dans les rangs nordistes. VA, qui tombe à la neuvième place, a plus que jamais besoin de retrouver de l’effectif pour retrouver des couleurs. La venue de Lorient le 9 février à Nungesser sera vécue avec l’espérance d’un nouveau départ.

Engagement

Dos au mur, les Sochaliens attaquèrent un ton au-dessus au niveau de l’engagement comme l’avait exigé
undefined Francis Gillot. L’ex-coach lensois avait cette semaine recommandé les protège-tibias à l’entraînement. L’effet fut immédiat et ses joueurs faillirent d’ailleurs être tout de suite récompensés sur une frappe d’Erding, mais Penneteau était prêt (1re). Les Lionceaux n’étaient pas
géniaux, mais ils parvenaient à mettre la pression par vagues successives côté gauche. Cela leur permettait d’obtenir des coups de pied arrêtés, donc indirectement des occasions de but. Sur un coup franc de Dalmat, Bréchet obligea ainsi Penneteau à la parade (6e). Sur le deuxième corner de son équipe, le défenseur fut cette fois juste au bon endroit pour mettre son crâne en opposition sur une frappe de Dalmat (1-0, 23e).
Devant et heureux de l’être, Sochaux ne fit plus rien jusqu’à la pause. Il faut dire que VA ne lui mettait pas vraiment la tête à l’envers. Lors des quarante-cinq premières minutes, les joueurs de Kombouaré eurent du mal à bonifier les ballons. L’absence de Belmadi et Doumeng se faisait sentir. Tout de même, une reprise de Savidan loba Richert… et le but (9e). Et surtout Pujol ne parvint pas à convertir du gauche un bon centre de Ducourtioux dans les six mètres (36e).
En seconde période, Sochaux repartit avec un avantage mérité qu’il s’employa à faire grandir. Les hommes de Gillot avaient toujours ce supplément d’envie et Kandia Traoré la volonté de se montrer. La recrue dévia ainsi de la tête un corner sur la barre (48e) et ne parvint pas à redresser deux centres en retrait (51e et 52e). Perquis faillit, lui aussi, réussir le break, mais sa tête sur corner passa à ras du poteau gauche (49e).
Maurice-Belay n’eut pas plus de réussite à la réception d’un centre de Jokic (62e).
Copieusement dominé, VA ne s’extirpa des griffes des Lionceaux que pour la dernière demi-heure. Savidan ne cadra pas une reprise au second poteau (65e ). Roudet fut un peu mou dans sa frappe (69e). Puis Sebo ne trouva pas la cible, à vingt mètres (72e) mais surtout à six mètres (83 e) ! Des occasions, malgré tout, encore et toujours, mais sans réussite. La chance venait de passer. Sochaux décida que c’était la dernière fois.

RICHARD GOTTE
sports@lavoixdunord.fr 


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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 06:27


Valenciennes n’a pas le temps de pleurer sur son sort

undefinedEn panne d’efficacité depuis la reprise, Valenciennes a subi un coup d’arrêt plus sérieux mercredi, avec cette première défaite à la maison contre Lens (1-2). Les hommes de Kombouaré ont soigné leur amour propre blessé en se projetant tout de suite sur Sochaux, où ils ambitionnent ce soir de se refaire malgré la motivation des locaux qui jouent leur survie. Toujours fragile côté effectif, VA refuse la sinistrose et garde son caractère offensif.

Hier, Antoine Kombouaré a reconnu que ce derby perdu à Nungesser avait fait mal. « Il est clair qu’on prend un coup sur la tête  », a-t-il jugé. En même temps, face aux vents contraires, l’entraîneur a détendu tout le monde. « On prend quatre buts contre Paris, trois contre l’OM, deux contre Lens, j’espère que ça va continuer à descendre », a-t-il plaisanté pour souligner que les problèmes de son équipe, au-delà du manque de réussite, se situaient essentiellement derrière.

Défense friable

L’ancien grand défenseur ne conteste pas des résultats qui montrent que VA n’arrive pas à se passer de Ouaddou et Chelle. «  L’inexpérience de notre défense nous coûte cher. La moindre erreur se paie cash. » Le mieux est donc de ne plus commettre d’erreur… «  Bien défendre, c’est anticiper sur les pertes de balle ou les erreurs des partenaires. Il faut plus de complicité », explique le technicien, qui refuse par ailleurs de ne pointer des responsabilités que sur ses défenseurs. « C’est toujours le comportement de l’équipe qui importe. Les milieux doivent être plus présents, tout le monde doit être plus concerné. » « Nous devons être plus vigilants sur les détails  », acquiesce David Ducourtioux. « Et ne jamais oublier qu’on attaque et qu’on défend tous ensemble. » C’est d’autant plus vrai que pour cette vilaine série de quatre défaites en cinq matchs, VA déplore un gâchis offensif aussi pénalisant que la porosité de sa défense. L’équipe de Kombouaré a le plus souvent eu le contrôle du jeu, se procurant beaucoup d’occasions. « On a trop peu marqué par rapport au nombre d’opportunités », calcule Kombouaré. « On se doit d’être plus efficace défensivement et offensivement », appuie Ducourtioux. « Et on ne dit pas ça pour se rassurer… On va aller à Sochaux pour gagner. Pour moi, l’attaque est très performante et on va continuer à s’en servir. Nous avons la volonté de montrer que la première partie de saison n’était pas qu’un feu de paille. » Kombouaré a axé son debriefing d’après derby sur la confiance. Il laisse les Coupes de côté pour constater que VA n’a perdu que deux matchs (OM et Lens) contre une victoire (Saint-Étienne) en 2008. « On va tenter d’aller chercher les points perdus chez nous », a-t-il insisté hier en gardant son esprit conquérant. « On va continuer à aller de l’avant. On peut gagner en passant quatre-vingt-dix minutes devant notre but, mais j’y crois moins… » Rétrogradé à la septième place, VA ne panique pas car il ne s’est jamais enflammé. Il jouera ce soir un match compliqué à Sochaux, qu’il a battu deux fois cette saison (1) sans que ça lui garantisse, d’ailleurs, quoi que ce soit. Les Lionceaux mordent en effet plus fort et ils n’ont plus droit à l’erreur. Francis Gillot, qui court lui aussi après l’efficacité, a préparé son match en martelant le mot « combativité ». L’ex-entraîneur de Lens a tablé sur sept victoires à Bonal lors des neuf derniers matchs pour se maintenir. VA doit cette fois s’attendre à être percuté de plein fouet.

1. – 3-1 en L1 le 25 août, 2-1 en Coupe de la Ligue le 26 septembre.

RICHARD GOTTE
sports@lavoixdunord.fr

Le groupe sochalien
Richert, J.Gavanon - Daf, Bréchet, Perquis, Pichot, Jokic - Isabey, Maurice-Belay, Mathis, Pitau, Birsa, F.Pancrate, S.Dalmat - Erding, Vargas, Grax, K.Traoré

Le groupe valenciennois
Grondin, Penneteau -  Ducourtioux, Mater, Martinez, Sommeil, D.Traoré, Mo.Traoré - Belmadi, Doumeng, Roudet, Saez, Sanchez - Audel, Pujol, Savidan, Sebo.


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Published by vafc - dans saison 2007-2008
25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 07:00



   Savidan (34è) pour VAFC
undefined Hilton (44e) et Monnet-Paquet (63e) pour Lens.

  Ducourtioux (16e, jeu dur) pour VAFC
carton-jaune.gif Keita (16e, contestation)
undefined Rippert


spectateurs

Les Lensois sautent sur l’occasion

Le Racing a poursuivi son redressement en s’imposant hier face à un Valenciennes malheureux (1-2)
undefined La réussite a changé de camp. Celle qui souriait à Valenciennes éclaire désormais le visage de Lensois transfigurés, qui ont signé hier leur troisième succès consécutif (1-2) contre une équipe de haut de tableau. Rien n’a été volé, mais la première défaite de la saison à Nungesser est très cruelle pour les joueurs d’Antoine Kombouaré qui ont dominé les débats. Le Racing a su faire le dos rond avant de sortir sa nouvelle efficacité de derrière les fagots.

Entre gens du Nord, qui ont plein de choses dans le coeur comme chanta Enrico Macias avant match, on s’est quittés hier bons amis, malgré tout. Côté valenciennois, l’arbitrage de M. Piccirillo n’a pas convaincu tout le monde, car l’expulsion de Rippert (57e) a bien sûr changé le match. Dur à encaisser même s’il n’y a pas scandale. Et « félicitations » quand même aux Sang et Or lâcha Francis Decourrière au moment de raccompagner Gervais Martel… Côté lensois, on eut aussi l’élégance de se la jouer modeste chez le voisin meurtri, pour seulement savourer ces trois points à leur juste valeur : celle qui permet au Racing de prendre un peu d’air au classement.

VA orphelin de Ouaddou…

Les deux équipes vivent en ce moment des situations totalement opposées. Après trois défaites consécutives et neuf buts encaissés en une semaine, VA pratique un football aussi beau qu’inefficace en défense. Il mesure combien il est orphelin de Ouaddou, Chelle et Sanchez, qui lui avaient assuré jusque-là sa solidité. Dans le même temps, Lens a trouvé ou retrouvé trois beaux spécimens, avec Hilton, Belhadj et Sidi Keita, le revenant, pour défendre sereinement, sans paniquer.

On pourrait même y ajouter Monnet-Paquet, qui a fait basculer le match dans le camp lensois en seconde période, provoquant l’expulsion avant d’aller marquer le but vainqueur au bout d’une longue course (1-2, 64e). Sur cette action, la défense valenciennoise fut très naïve, Martinez se faisant lâcher sur le démarrage de cet autre jeune talent sorti d’un placard à La Gaillette. Le duo Papin - Leclercq eut hier la bonne idée de le faire rentrer à la pause à la place du fantôme de Pieroni, pour jouer le contre à fond. Ce duo-là n’a pas fini de nous surprendre… Car si Lens a su s’imposer hier, il le doit en grande partie à son réalisme et à son esprit qui a changé. VA a bien manoeuvré, VA a beaucoup donné, s’est procuré plus d’occasions. Mais au final, Lens n’a pas lâché et a marqué deux nouveaux buts, pour un total de huit en une semaine. Il l’a fait en maîtrisant deux paramètres essentiels pour une équipe jouant à l’extérieur. Le premier but d’Hilton, très chanceux puisque le ballon lui arrive sur la tête presque par hasard, est venu sur coup de pied arrêté. Le second au bout d’un contre. Le compte est bon.

Dans cette histoire, VA n’est donc une fois de plus pas récompensé pour son jeu et ses initiatives. Les joueurs de Kombouaré ont en effet contrôlé la première période. M. Piccirillo oublia d’abord un penalty de Runje sur Savidan (6e). Puis les Valenciennois empilèrent les occasions par Pujol, seul de la tête à six mètres (11e), Savidan (19e, 27e), Sommeil (tête au-dessus, 32e) avant l’ouverture du score sur un coup de génie de Savidan (1-0, 34e). À la pause, Lens aurait dû être mené, mais Hilton, une demi-occasion un but, était passé par là… «  L’égalisation nous fait du mal après notre superbe entame », reconnut Kombouaré.

En effet, à la reprise Monnet-Paquet fit ses différences et VA dut lutter à dix contre pour remonter son handicap. Il le fit superbement. Hilton reprit Pujol in extremis (70e), Audel plaça sa tête (78e), Mater sa frappe (79e), Saez reprit au-dessus (87e), Audel tout seul mit sa tête à côté (91e)… Les situations chaudes se multiplièrent mais rien n’y fit. Le Lens revenu à la vie ne laisse plus sa chance passer.

RICHARD GOTTE
sports@lavoixdunord.fr


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21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 16:59

      

Un derby pour explorer les limites de chacun
undefinedValenciennes, aux portes de l’Europe, reste sur deux défaites. Lens, relégable, vient de signer deux succès majeurs. Le derby s’annonce indécis entre deux équipes qui chercheront à dépasser leurs limites actuelles.

Quelle révolution a bien pu secouer le vestiaire lensois ces derniers jours ? Comment une équipe d’une fébrilité consternante tout début janvier a bien pu enchaîner deux succès contre les deux premiers du championnat : Nancy en coupe de la Ligue (2e avant son revers à Nice), et Lyon, le leader, de surcroît bête noire du Racing ? À écouter Daniel Leclercq, cela paraît presque simple, et cela se passe sur un « plan émotionnel » : « Dans un premier temps, les joueurs étaient à l’écoute. Il fallait les convaincre de leurs capacités, qu’ils retrouvent leur bien-être, qu’ils s’imprègnent de la passion qui nous habite ».
Ce discours cadre idéalement avec la proximité d’un derby à Valenciennes, même si Antoine Kombouaré, le successeur de Daniel Lelercq sur le banc valenciennois, en atténuait la portée : « C’est plus valable pour les supporters. Chez nous, il n’y a qu’un Nordiste, c’est Rudy Mater » . À Lens, le « régional » de l’étape, c’est Yohan Demont. Lui a très vite « tourné la page » du succès contre Lyon. Le milieu de terrain artésien se concentrait, non pas sur une quelconque lutte pour la suprématie nordiste, ni même sur un retour sur la pelouse de ses débuts, mais uniquement sur un gain comptable : « Avec le match à domicile contre Strasbourg samedi, il y a six points en jeu. Nous ne sommes pas en position de calculer. Il nous les faut tous les six ».
Les deux derniers bons résultats ne cachent pas la réalité du classement. Lens est relégable (18e, 23 points, un match en retard), et n’a pas fini de cravacher. « Nous savons d’où nous venons, et nous savons où nous voulons aller, remarque Jean-Pierre Papin, rien n’arrive du jour au lendemain. Nous devons afficher les mêmes valeurs, la même envie. Affronter Valenciennes (6.
Éviter le complexe de supériorité, son homologue valenciennois y pense également. D’autant que les rôles sont inversés par rapport à la hiérarchie habituelle de la dernière décennie : « Le classement, il est ce qu’il est. Mais il ne faut pas se voiler la face, on ne joue pas dans la même catégorie. Regardez le Mercato : ils prennent Belhadj et Maoulida, 3 millions d’euros chacun ». À Nungesser, son groupe partira d’abord avec l’objectif de conserver son invincibilité (huit victoires, deux nuls). Cela passe par une solidité défensive retrouvée après deux larges revers (4-0 au PSG, 3-1 à Marseille). « C’est trop. Il faut fermer la boutique », martelait le technicien du VAFC.
Le Racing (six buts inscrits en deux rencontres) forcera-t-il le verrou ? « Je ne connais pas les limites de cette équipe lensoise, notait Daniel Leclercq, mais il faut rêver, et rêver loin. Sinon, il n’y a pas d’objectifs ». Alors qui cauchemardera ce soir ?
Hier, le RC Lens et Valenciennes ont présenté une carte bancaire à leur effigie, utilisable pour toutes les opérations courantes, et commercialisée par le Crédit Agricole. Au-delà de diverses réductions dans les boutiques des clubs (abonnements, produits dérivés...), cette opération apportera une aide financière à deux associations : Neuf de Coeur et les Clowns de l’Espoir. À chaque retrait ou à chaque paiement effectué avec cette carte, le Crédit Agricole versera, sur ses propres fonds, dix centimes d’euros à ces deux associations (soit, selon simulations, une manne de 75.000 à 100.000 E pour chacune d’elles). Les cartes « RC Lens » sont disponibles à partir d’aujourd’hui, celles de Valenciennes le seront en mai.


Le groupe Valeciennois
Grondin, Penneteau -  Ducourtioux, Mater, Martinez, Rippert, Sommeil, M. Traoré – Belmadi, Doumeng, Roudet, Saez, Sanchez Audel, Pujol, Savidan, Sebo.

Le groupe lensois

Le Crom, Runje - Belhadj, Bisevac, Hilton, Demont, Laurenti - Carrière, Diane, Si.Keita, Lacourt, Kovacevic, Mangane, Monterrubio, Sablé - Monnet-Paquet, Maoulida, Khiter, Pieroni

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19 janvier 2008 6 19 /01 /janvier /2008 19:36


 
 
commentaire1.gif Cissé (27è; 72è) , Rodriguez (51è)pour Marseille

commentaire1.gif Audel (82è) pour VAFC
carton-jaune.gif  Roudet (8è) pour VAFC

48152 spectateurs

Valenciennes se remet à la faute au vélodrome

undefinedLa semaine aura été très difficile pour Valenciennes, qui après sa défaite en Coupe mercredi au Parc (4-0) a de nouveau été battu hier à Marseille (3-1). Joueuse et généreuse, l’équipe d’Antoine Kombouaré a une fois de plus été punie en raison de sa détresse défensive du moment. L’OM a parfaitement su exploiter la faille.
On se doutait que la période allait être compliquée à gérer pour VA, avec le départ d’Ouaddou à la CAN et la cascade de blessures qui se sont abattues cet hiver. Cette fois on est en plein dedans. À l’extérieur, l’équipe nordiste n’y arrive pas, en raison de sa naïveté et aussi d’une certaine maladresse qu’on ne lui connaît pas à la maison. Hier, autre facteur expliquant la chute, la Canebière a eu droit au réveil de Cissé, qui comme Diané mercredi au Parc, a réussi le doublé. Dans un grand stade, quand un grand joueur se réveille, son élan balaie tout sur son passage.
Dominer n’est pas gagner

Pour exister sur l’immense pelouse du vélodrome, Kombouaré avait misé sur la fraîcheur en titularisant la paire Sebo - Audel, mais aussi sur la maîtrise technique avec le retour de Doumeng au côté de Saez, plus Belmadi et Roudet pour animer les couloirs. C’était une bonne idée et cette option montra toute sa valeur, car VA eut les meilleures idées et déploya le plus gros volume de jeu tout au long de la première période.
L’équipe nordiste, rapide pour remonter les ballons et se mettre en position de tir, put ainsi dégainer à treize reprises lors des quarante-cinq premières minutes, ce qui est considérable à l’extérieur. Et Mandanda dut s’interposer huit fois, notamment sur une frappe contrée de Roudet (10e), une reprise de Belmadi au second poteau (16e), une volée d’Audel (36e) et une nouvelle frappe de Belmadi fusante (37e). Sans doute, VA, plus entreprenant, aurait mérité d’ouvrir le score. C’est pourtant bien l’OM qui sut le faire. Les hommes de Gerets se libérèrent d’un grand poids en profitant d’un nouveau cadeau fatal, comme à Nice, comme à Lorient, comme à Paris… Repliés, attendant la faute, ils se jetèrent sur cette passe trop précipitée de Doumeng. Cana lança le TGV Cissé qu’on n’allait plus revoir (1-0, 28e)...
Après cette nouvelle séquence tragi-comique – je domine, c’est toi qui marques –, VA se trouvait donc mené à la pause alors que son gardien n’avait eu qu’à gérer trois ballons chaud jusque-là.
Hélas pour les Nordistes, les choses n’allaient pas s’arranger à la reprise. Tandis qu’on était repartis sur le même modèle, l’OM fit en effet très vite le break sur un corner très mal défendu par Penneteau et Martinez (2-0, 51e). Deuxième boulette, on ne s’en remet pas.
Le match changea alors de physionomie. VA fut obligé de pousser et de se découvrir, ce qui offrit des espaces aux Marseillais. Cissé toucha ainsi le haut de la barre (66e), juste avant que Roudet ne perde un duel devant Mandanda (68e).
L' OM était verni et il put le vérifier quand un centre contré de Zenden retomba sur la tête de Cissé pour le doublé (3-0, 75e). Bien sûr c’était plié mais la fin fut intéressante quand même. L’OM assura le spectacle face à un VA très orgueilleux pour sauver l’honneur. Les hommes de Kombouaré y parvinrent. C’est Audel (3-1, 82e) qui sut adoucir une note qui reste bien trop salée au regard du match. 

RICHARD GOTTE
"sports@lavoixdunord.fr"

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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 07:17

Steve Savidan attaque le vélodrome au sprint

undefinedHier après-midi, le vent souffle et la pluie vole sur Nungesser. Un coup d’oeil par la fenêtre avant le dernier entraînement et Steve Savidan trouve le ton de la plaisanterie avant de s’élancer : « Ça va être sympa… » Décontracté, l’attaquant assume avec ses équipiers l’échec de mercredi à Paris. Il certifie que le groupe n’est pas touché mentalement et promet un VA ambitieux dès ce soir.

Comme toujours, la rumeur a circulé, des clubs sont venus aux nouvelles, et comme toujours ces bruits lui ont glissé dessus comme la pluie sur les plumes d’un canard. Sous contrat jusqu’en 2010, Savidan est bien à VA. Ses réponses aux questions sur un éventuel transfert lui servent le plus souvent à renvoyer la balle dans le camp des décideurs. Son message est clair. Tant qu’on voudra de lui, il est là.
Les décideurs, justement, n’ont jamais ouvert la porte. Antoine Kombouaré, opposant notoire au mercato d’hiver, a maintes fois expliqué que le groupe constitué en début de saison était là pour toute la saison. A fortiori quand les résultats et l’ambiance sont là. Donc Savidan reste valenciennois et c’est même le plus fidèle de tous puisqu’il est le seul joueur de champ à avoir participé à tous les matchs de championnat cette saison. Il a la confiance de son coach, ne cesse de prendre de l’importance dans la vie du groupe. Vingt matchs (dont dix-sept titularisations), six buts, deux passes décisives, mais aussi une allure folle, un physique qui casse peu, des idées, des gestes et des efforts.

« On connaît le fil »
Toutes ces qualités, désormais bien connues et reconnues dans le foot français, n’ont toutefois pas suffi mercredi au Parc. VA a pris une claque (4-0) et il considère que tout le monde a fauté, à commencer par l’attaque.
« Nous nous sommes complètement “déchirés” offensivement… Les circonstances ne nous sont pas favorables. Je pense que si Yepes reste (il fut expulsé à la sixième minute), c’est mieux. Il est lent, se jette beaucoup alors que nous, on va vite… » VA a outrageusement contrôlé le jeu hors des zones de vérité mais a tout aussi spectaculairement fait les cadeaux que le PSG attendait. Pour Savidan, il n’y a toutefois pas de dégâts. « Nous avons bien digéré. On connaît le fil, il y a eu des moments bizarres… » Pas le genre à gamberger, il est déjà passé à la suite qui l’attend ce soir au vélodrome. Trois jours après, a-t-il encore du jus ?
«  Moi je préfère jouer tout le temps. C’est une question de rythme. L’effectif restreint n’est pas un problème. Ça nous permet même d’être plus soudés. » Le challenge qui attend VA face à l’OM et son public ne le stresse pas. « C’est plutôt un challenge pour eux puisque, sans être prétentieux, nous sommes quatrièmes, non ? » Redevenu sérieux, il pointe l’objectif. « En 2008, nous voulons des victoires à l’extérieur, prendre des points à Marseille ou ailleurs. Notre parcours ressemble trop à celui de la saison dernière, forts à la maison, moins forts en déplacement.»

Ambassadeur d’un VA humble, Savidan annonce que les trois matchs qui viennent (OM, Lens et Sochaux) sont un peu la nouvelle coupe que le groupe s’est offerte. « On veut prendre des points pour avoir le maintien le plus vite possible. On va tout donner. »


RICHARD GOTTE

"sports@lavoixdunord.fr "

Le groupe valenciennois
Grondin, Penneteau - Ducourtioux, Mater, Sommeil, Martinez, M.Traoré, Rippert - Doumeng, Belmadi, Saez, Roudet - Pujol, Savidan, Sebo, Audel

Le groupe marseillais
Mandanda, Carrasso - Krupoviesa, Bonnart, Le.N'Diaye, J.Rodriguez,  Givet, Sabo - Be.Cheyrou, Cana, Zenden, Ziani, Oruma, Kaboré, Nasri, Valbuena - D.Cissé, Akalé
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Published by vafc - dans saison 2007-2008
15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 12:27
undefinedEn remportant contre Saint-Étienne son neuvième succès de la saison, VA a épaté la galerie tout en faisant le plein de confiance. Car non seulement les Nordistes ont fait un grand pas vers le maintien, mais ils ont su en plus trouver de nouvelles ressources au moment où une cascade de pépins encombre leur parcours.


Bonus. –
Samedi, le visage lumineux d’Antoine Kombouaré valait un aveu. La victoire contre les Verts est, à coup sûr, dans le «  Top 3 » de ses préférées cette saison. L’entraîneur a répété dans tous les sens et sur tous les tons les bienfaits qu’il attribue à cette performance réalisée dans la difficulté. Affaibli par de nombreuses absences, VA a su contrer un Saint-Étienne beau mais inefficace. Pour le technicien, c’est un cas d’école. « Quand on est joueur, si on perd on se trouve toujours des excuses. Oui il manquait du monde et alors ? Les garçons ont gagné et ont apporté la preuve que chez nous tout le monde apporte sa contribution. Ça doit nous donner confiance. » L’énorme défi qui attend ses joueurs demain au Parc des Princes en quart de finale de la Coupe de la Ligue permettra de mettre à l’épreuve ce supplément d’âme.

Stabilité. –
À l’heure où le mercato incite certains à repeindre la maison de la cave au grenier, Valenciennes est d’un calme absolu. Francis Decourrière et Antoine Kombouaré ont dit depuis le début qu’ils comptaient sur tout le monde. Seul Williams Martinez est arrivé pour palier la double absence de Ouaddou (CAN) et Chelle (blessé à la cuisse). Kombouaré est clair sur le sujet. « Une saison, c’est ensemble du début à la fin et tout le monde est important. Personne ne me l’a enseigné, c’est simplement comme ça que j’aurais voulu que mon entraîneur fonctionne. Il n’y a aucun faire-valoir dans mon groupe. »

Effectif. – Kombouaré dispose pourtant d’un effectif famélique pour préparer son match contre le PSG. Sept joueurs seront à coup sûr absents. Il y a les blessés déjà forfait ce week-end : Chelle (cuisse), Bezzaz (béquille), Sanchez (cuisse), Kharroubi (cheville) et Jeovânio (reprise). Plus Ouaddou (à la CAN pour deux ou trois semaines) et Doumeng (suspendu pour ce match).
On classe Audel dans la catégorie des incertains. Il a, semble-t-il, repris l’entraînement, mais on ne sait pas s’il est en mesure de jouer. Surtout, l’entraîneur peut espérer retrouver Sommeil, qui a pu courir sans gêne à la cuisse hier. La présence du défenseur expérimenté pourrait être importante aux côtés de Williams Martinez, qui jouera déjà son deuxième match après huit jours de vie en France. Au Parc, Kombouaré alignera en tout cas la quatrième défense centrale différente de suite. Après Ouaddou - Chelle à Nice, Sommeil - Rippert à Lorient, Ouaddou - Martinez contre Saint-Étienne, on peut attendre Sommeil - Martinez ou Martinez - Rippert. VA s’avancera donc une fois encore sur la corde raide. Avec quelle ambition ? « Nous irons au Parc pour gagner et faire une grosse performance », a déjà assuré Kombouaré.


RICHARD GOTTE 

"la voix des sports"

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Published by vafc - dans saison 2007-2008
12 janvier 2008 6 12 /01 /janvier /2008 20:41



  Doumeng (9e), Pujol (89e) pour VAFC
  Tavlaridis (8e), Dernis (34e), Varrault (55e), Gomis (81e) pour St Etienne
carton-jaune.gif Doumeng (22e), Ouaddou (62e) et Martinez (86e)  
pour VAFC

  13516  spectateurs

Valenciennes repart de plus belle
Le VAFC a hier confirmé son éclatante santé cette saison à domicile en dominant Saint-Étienne (2-0)

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En 2008, Valenciennes a gardé le meilleur de 2007. Hier, pour la cérémonie des voeux à Nungesser, les hommes d’Antoine Kombouaré ont remporté une nouvelle victoire de prestige sur leur pelouse (2-0), face à un Saint-Étienne qui joue bien… en dehors des zones de vérité. Plus contestés dans le jeu que d’ordinaire, les Nordistes ont su trouver la faille par deux fois, en début et en fin de match, sur deux actions pleines de spontanéité. Ils ont aussi su serrer les dents pour garder le résultat. C’est leur huitième succès à domicile en dix matchs.

Les statistiques avaient raison et pourtant on ne peut pas dire qu’il y avait une grosse différence entre VA, invaincu depuis le 25 août chez lui, et Saint-Étienne, parmi les plus mauvais en déplacement. « Il ne leur manque pas grand-chose, peut-être la réussite que nous, on a », reconnut Kombouaré. « Il leur manque peut-être aussi notre capacité à souffrir tous ensemble… » Dans les vestiaires, l’ambiance était bien sûr aux antipodes. Vaincus pour la quatrième fois de suite toutes compétitions confondues, les Verts, qui visaient le premier tiers, ont confirmé qu’ils s’enfonçaient dans quelques remous. Les supporteurs venus du Forez ont crié « Roussey démission  ! ».

C’est énorme !

L’entraîneur n’a pas souhaité commenter. Le président Caïazzo, qui avait quitté la tribune après le second but, est lui sorti tête basse. «  Je préfère ne pas parler. On ne peut pas continuer comme ça. » Dans le camp d’en face, VA savourait pour sa part ce nouveau résultat qui dit quelque chose. Il y a « la victoire et aussi, ajouta Kombouaré, un septième match consécutif chez nous sans prendre de but. C’est énorme ce que font les garçons. » Pour atteindre 32 points (à grosso modo dix longueurs du maintien), l’équipe nordiste a su s’appuyer sur ses qualités essentielles : sa combativité collective, qui a peu d’égale en L1, et sa percussion, qui en perturbe aussi beaucoup. Dès le début, VA eut ainsi l’instinct de secouer ces Verts fragiles au cas où. Après deux beaux chahuts initiés par Roudet (3e) et Doumeng (8e), un contre limpide et spectaculaire de la paire Savidan-Pujol profita à Doumeng. Le plus petit joueur sur le terrain, encore très bon hier, marqua de la tête entre Tavlaridis et Benalouane, deux molosses (1-0, 9e) !
Les joueurs de Roussey mirent quelques minutes à s’en remettre. Ils y parvinrent en obligeant VA à reculer. Mais Gomis gâcha leur plus belle opportunité de la première période en croquant un service en retrait de Dernis (34e). Ouaddou et ses équipiers faisaient le dos rond, avec un coeur énorme à l’image de Mody Traoré et de José Saez. La défense, où avait été incorporé l’Uruguayen Martinez (cas de force majeure), tenait le choc. « Nous avons parfois été "limite" et j’ai souffert avec les joueurs », raconta Kombouaré. « Mais j’ai vraiment aimé cette victoire acquise dans la difficulté alors qu’il y avait beaucoup d’absents. »

Brûlant

En seconde période, VA sut ainsi ne rien lâcher, au grand désespoir des Verts. Il y eut un tournant, un arrêt de grande classe de Penneteau sur une frappe de Gomis qui pointait la lucarne (59e). Penneteau dut aussi intercepter un centre brûlant (84e). Pour le reste, VA répliqua en contre et fut à nouveau le plus dangereux avec l’entrée en jeu de Belmadi (66e).
Pujol fut une fois un peu court pour le break (72e). Sebo n’appuya pas assez sa reprise (79e). Deux parties remises en fait, car cette saison Nungesser a souvent son bouquet final. C’est ainsi que Belmadi se cabra et alerta Pujol. L’attaquant fut irrésistible sur son enchaînement face à Janot (2-0, 89e). Ovation pour le buteur et pour tout le monde, bonne CAN M. Ouaddou ! Bienvenue M. Martinez ! Nungesser recommence bien l’année.


RICHARD GOTTE 
"la voix des sports"

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